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Les dents c'est la vie !

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Selon Florine Boukhobza (Docteur en Chirrugie Dentaire atterstation d’homéopathie de l’institut homéopathique scientifique), ce médicament homéopathique est particulièrement indiqué dans les douleurs intolérables, les poussées fébriles à la suite d’éruptions dentaires (dents lactéales ou définitives de l’enfant à l’adulte avec l’évolution des dents de sagesse accompagnée de douleurs irradiant tout le long de la mandibule).
Il peut se prescrire en prémédication de l’anxiété de l’enfant coléreux et de l’adulte capricieux, hypernerveux, intolérant à la douleur. Dans ce cadre indicatif, il participe à assurer un rôle antalgique, d’une part et d’autre part, il favorise une action apaisante, calmante. À l’observation externe, une joue est rouge et chaude du côté douloureux. Psychiquement, les signes constatés sont agitation et hypersensibilité à la douleur.

FORMES GALÉNIQUES ET POSOLOGIE
Chamomilla existe sous plusieurs formes pour l’usage homéopathique, dont le contenu n’est pas à toucher avec les doigts :
– sous forme de gros granules dans un tube : 9 granules par jour en moyenne en une ou trois prise de 3 grains ;
Un tube contint approximativement 80 granules soit un traitement moyen d’une semaine.
– sous forme de dose: la dose entière de petits globules à prendre en une seule prise.
– sous forme de dose d’ampoule buvable en une seule prise.
O En cas de douleurs de poussées dentaires de l’enfant: Chamomilla 15 CH: deux tubes. 5 granules par prise à administrer en fonction de la douleur, et à espacer en fonction de l’amélioration.
O En cas de douleurs d’éruption de dent de sagesse (moins efficace mais peut se tenter) : Chamomilla 30 CH : 1 dose à prendre en début de traitement, puis Chamomilla 15 CH: deux tubes, avec la même prescription que celle décrite ci-dessus chez l’enfant.
O En prémédication de l’anxiété de l’enfant et de l’adulte capricieux, coléreux: Chamomilla 15 CH: 1 dose la veille de la séance ; à renouveler si nécessaire.
O En cas de suite douloureuse à un soin endodontique, avec dépassement de pâte :
Pour la région mandibulaire latérale (le remède est différent selon la localisation) : Chamomilla en 7 CH : trois tubes. 5 granules à la fin de la séance puis une prise de 5 granules au rythme des douleurs. On espace les prises avec son amélioration.

Source Le Chirurgien Dentiste de France n°1321 18 Octobre 2007

80% des adultes entre 35 et 44 ans souffrent de maladies parodontales d’après l’enquête réalisée par l’ADF sous l’égide de l’OMS. Beaucoup estiment à tort cette situation inéluctable et se résignent à porter vers 60 ans un dentier, comme leurs parents. Mais cela ne s’arrête pas là. Le « déchaussement » des dents n’est pas la seule conséquence des maladies parodontales. Des études récentes dont une revue a été faite par Jean Noel Vergnes, Delphine Maret et Michel Sixou dans le journal Dentoscope du 21 Octobre 2008 ont montré l’implication de la maladie parodontale dans plusieurs pathologies générales.


 

 

Accouchements prématurés
Une multitude d’études ont montré une association entre la parodontite et le risque d’accouchement prématuré [1]. En revanche, le seul essai clinique d’envergure dans cette thématique ne semble pas indiquer qu’un traitement parodontal puisse diminuer le risque d’accoucher prématurément, toute cause de prématurité confondue [2]. De multiples mécanismes physiopathologiques pouvant être impliqués dans la survenue d’accouchement prématuré, les recherches actuelles s’orientent vers le rôle de la parodontite sur certains de ces mécanismes. Certaines causes d’accouchements
prématurés pourraient être liées à moncasino-fr.com l’inflammation chronique du tissu parodontal.

Maladies cardio-vasculaires
De nombreuses études épidémiologiques ont montré une association entre la parodontite et la survenue d’événements cardio-vasculaires [3]. Seul un essai clinique randomisé pourrait évaluer la causalité d’une telle association. Mais pour des raisons méthodologiques et logistiques, il est extrêmement difficile de mettre en place un essai clinique évaluant la diminution d’événements cardio-vasculaires chez des patients dont la parodontite a été traitée. Aujourd’hui, on ne peut pas affirmer que le traitement parodontal réduit le risque d’événement cardio-vasculaire. En revanche, on peut déclarer qu’un individu souffrant de parodontite est plus à même de développer dans le futur un événement cardio-vasculaire

Polyarthrite rhumatoïde
La parodontite et l’atteinte articulaire de la polyarthrite rhumatoïde partagent certaines similitudes histo-pathologiques. Un essai clinique randomisé pilote évoque une diminution significative de la sévérité de la polyarthrite rhumatoïde chez les sujets dont la parodontite a été traitée [4]. Toutefois, les modalités précises de prise en charge de la parodontite chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde restent encore totalement à définir à ce jour.

Pneumonie
Des études récentes ont montré une association entre la parodontite et la survenue de pneumonie ou de pathologie pulmonaire obs-tructive chronique. Cette association concerne essentiellement les sujets hospitalisés et à haut risque (patients âgés hospitalisés en soin intensif). Il semble que l’amélioration de la santé bucco-dentaire chez ces sujets diminue le risque d’apparition ou la sévérité de la progression des pathologies pulmonaires [5, 6].

Toute pathologie systémique potentiellement entretenue ou aggravée par un foyer d’infection chronique peut être liée à la parodontite. En effet, toute infection chronique est une source de médiateurs de l’inflammation, de produits de dégradation bactériens, voire de bactéries à l’état vivant. Ces éléments peuvent être relargués dans la circulation systémique et causer des désordres à distance.
Des hypothèses récentes évoquent l’effet à distance de la parodontite sur des pathologies multi-factorielles telles que l’ostéoporose [7], l’obésité [8] ou encore la maladie d’Alzheimer [9].
Les premières études d’observation montrent en effet une tendance à de telles associations, mais des études prospectives sont nécessaires afin de mieux comprendre la nature de ces liens. Il est fort probable que toutes ces relations à distance s’effectuent au travers de mécanismes physiopatholo-giques semblables.
Ainsi, la recherche fondamentale est actuellement un complément indispensable à la recherche épidémiologique.
Ajoutons que le traitement parodontal pourrait améliorer significativement la qualité de vie des patients qui en bénéficient [10]. Cette dernière affirmation confirme encore un peu plus que les enjeux de la décontamination parodontale dépassent la seule sphère buccale…

1 Vergnes J-N, Sixou M. Preterm low birth weight and maternal periodontal status: A meta-analysis. Am J Obstet Gynecol 2007;196:135.e1-135.e7.
1 DA, Matseoane S, Tschida PA (2006) OPT Study. Treatment of periodontal disease and the risk of preterm birth. N Engl J. Med 355 ( 8): 885– 894
1 The prevalence and incidence of coronary heart disease is significantly increased in periodontitis: A meta-analysis Export
by: A. A. Bahekar, S. Singh, S. Saha, J. Molnar, R. Arora
American Heart Journal, Vol. 154, No. 5. (2007), pp. 830-837.
4 Control of periodontal infection reduces the severity of active rheumatoid arthritis. Al-Katma MK, Bissada NF, Bordeaux JM, Sue J, Askari AD
5 Infect Control Hosp Epidemiol. 2008 Feb;29(2):131-6.
Infect Control Hosp Epidemiol. 2009 Jan;30(1):101-2; author reply 102-3.
Randomized controlled trial and meta-analysis of oral decontamination with 2% chlorhexidine solution for the prevention of ventilator-associated pneumonia.
6 Azarpazhooh A. Leake JL, « Systematic review of the association between respiratory diseases and oral health » ; J. PeriodontoL. 2006 Sep ; 77(9) : U65-82
7/ Gomes-Filho IS. Passos Jde S, Cruz SS, Vianna Ml, Cerqueira Ede M, Oliveira DC, dos Santos CA, Coelho JM, Sampaio FP. Freitas CO de Oliveira NF, « The association between postmenopausal osteoporosis and periodonta disease » ; J. Periodontol., 2007 Sep ; 7819) : 1731-40
8/ D’Aiuto F, Sabbah W, Netuveli G, Donos N, Hingorani AD, Deanfield J, Tsakos G, « Association of the metabolic synd with severe periodontitis in a large US. population-based survey », J. Clin. Endocrw Metab. 2008 Aug 5. [Epub ahead of :
9/ Kamer AR, Craig RG, Dasanayake Ap, Brys M, Glodzik-Sobanska L, de Léon MJ. « Inflammation and Alzheimer’s disease possible rôle of periodontal diseases ». Alzheimers Dément. 2008 Jul ; iUl : 2A2-50 Epub 2007 Dec 21
10/Inflammation and Alzheimer’s disease: Possible role of periodontal diseases
Angela R. Kamera, Ronald G. Craigab, Ananda P. Dasanayakec, Miroslaw Brysd, Lidia Glodzik-Sobanskad, Mony J. de Leonde

Certains auteurs stigmatisent le rôle déterminant des « irritations » dentaires sur tout l’organisme. Au début du siècle, Pétrovitch Pavlov le constata en laboratoire. Lors de ses fameuses expériences relatives au « réflexe conditionné » il blessa la gueule du chien pour obtenir des fistules salivaires. Il s’étonna de l’apparition de « phénomènes pathologiques généraux étranges ». Il vit « se développer des maladies de la peau, des crispations, un cas de paralysie à évolution aiguë (10 à 20 jours), ainsi qu’une affection cérébrale (forte induration), avec troubles du comportement; puis, des phénomènes de choc conduisaient à une prostration temporaire simulant totalement la mort. » Au cours d’une conférence magistrale, Pavlov parla des travaux de son collègue Alexei Dmitrievitch Speranskii sur certains segments de l’encéphale du chien. L’œuvre de Speranskii occupe une place importante dans l’enrichissement de la pensée médicale et philosophique; il convient ici d’en résumer brièvement la substance expérimentale. L’inclusion d’un corps étranger dans un site innervé, central ou périphérique, tel le cerveau ou la dent du chien, provoquait une dégradation des tissus. Le processus se propageait dans tout l’organisme. L’irritation chimique ou physique, la blessure chirurgicale ou le traumatisme, provoqués par l’expérience, déterminaient à distance, une lésion viscérale ou un trouble fonctionnel irréversible.  Ce résultat avait surpris Pavlov ; mais Speranskii l’explorait et l’analysait. Fait caractéristique, l’autopsie du chien révélait, à partir du point d’impact irritatif, la présence de chapelets de lésions le long des nerfs, jusqu’au cerveau et, de là, aux organes. Expérience d’une importance primordiale pour le médecin et le biologiste, l’inclusion d’une bille de verre stérile dans la dent ou dans un tissu innervé, périphérique ou central, engendrait des dégradations dans tout l’organisme. En laboratoire, l’incisive d’un rat est chargée de billes en plastique marquées au carbone 14 radioactif. Elles ne dépassent pas la grandeur d’un microbe (un millième de millimètre). Le carbone s’accumule dans le foie, les reins, la rate, les poumons et les glandes surrénales. Il se retrouve dans les glandes salivaires, dans les ganglions lymphatiques du même côté. L’oxyde de plomb, contenu dans la matière d’obturation du canal intraradiculaire, se retrouve dans le sang, le foie, les reins, la rate, les glandes surrénales et dans le cerveau.

Dans des spécifités non infectieuses de la pathologie générale se dessine donc une voie vasculaire. Des microsubstances antigéniques, contenues dans la dent dégradée, cariée ou soignée, peuvent passer dans le courant circulatoire… On provoque chez l’animal, par irritation physique ou chimique des nerfs dentaires et péri-dentaires, des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires brutaux, artérites et obs-tructions vasculaires, saignements du tube digestif, hépatites, cystites, troubles rénaux, maladies de peau, accidents pulmo-naires, oculaires, articulaires… Ces expériences mettent en évidence un riche complexe dento-sensoriel. Les dérangements ou les dégradations bucco-dentaires, les moindres informations reçues par les terminaisons nerveuses périphériques, se transmettent au système central. Le message dentaire a donc un pouvoir sur la décision cérébrale.

A l’état normal, il existe une correspondance dent-cerveau mise en évidence sur les animaux de laboratoire, en particulier depuis les canines. L’irritation nerveuse, partie de la réception dentaire, engendre d’incessantes réponses centrifuges ; elles parasitent les organes et les fonctions. Cette dernière précision corrobore l’étonnement de Pavlov, et conforte l’autorité des faits expérimentaux de Speranskii.

Depuis, des chercheurs attestent que l’établissement de certaines maladies générales dépend de lacunes neurologiques gingivo-dentaires. Ce que l’on pourrait appeler « l’effet Speranskii » affermit aujourd’hui le diagnostic stomatologique. « Le nerf trijumeau est le plus réflexogène de l’organisme ». « Nerf essentiel », il électrifie l’œil, les os maxillaires, les dents, les gencives. Sa connection bulbaire, la plus volumineuse des troncs nerveux à la base du cerveau, répercute des pulsions parasites dans tout l’organisme, lorsque l’extrémité dentaire est irritée. Ses ramifications s’entrelacent avec les fibres d’autres réseaux nerveux profonds et périphériques. La dégradation ou l’irritation indolore d’une fibre du nerf trijumeau retentit sur les organes des sens : peau, œil, oreille, nez, langue. Au contraire, l’altération des cinq sens, en particulier de l’œil, sous la dépendance majeure du nerf trijumeau, n’influence en rien la structure ou la fonction du système dentaire.

A ce titre, le nerf dentaire procède d’un « Super-Sens », d’une sorte de « Sixième Sens »… N’importe quelle dégradation bucco-dentaire, traumatique ou inflammatoire, se reflète sur le système sympathique. De surcroît, aux signaux venus du système nerveux gingivo-dentaire, s’ajoutent ceux de la lymphe ; par le truchement des vaisseaux et des ganglions, elle gagne la conduction vertébrale, riche de tissus nerveux réflexe. Le nerf sympathique, en rapport avec ses terminaisons périphériques avec le trijumeau, commande les organes. Il a son origine dans la moelle, sort par les vertèbres et, comme le circuit lympathique, longe les vertèbres. La perturbation de son influx réflexe retentit sur toutes les fonctions. Pour exemple, on connaît depuis toujours les cris, les fièvres, les troubles digestifs et les convulsions du nourrisson lors de la percée difficile des dents. Chez l’enfant et l’adulte aux dents irritatives, la pulsion perturbatrice se propage le long des étages vertébraux; elle détermine des manifestations pathologiques chroniques : articulations, vertèbres et côtes douloureuses, dorsalgie, lombalgie, vertige, migraine, rhinite, indigestion, constipation, trouble du rythme cardiaque… Des désordres neuro-végétatifs et des maladies générales se lient à un parasitisme bucco-dentaire latent. Ces quelques rapports rudimentaires, relatifs aux pulsions bioélectriques parasitées le long des nerfs, complètent des schémas anciens moins élaborés mais éloquents. Au 2e siècle, Galien traitait le sophiste Pausanias souffrant d’une anesthésie des deux derniers doigts de la main droite. « Quiconque désire savoir, écrivait-il, à quelle vertèbre ou à quel nerf attribuer l’origine d’une affection, doit bien étudier l’épine dorsale, sinon il est impossible de déterminer où se trouve cet état, à quelle vertèbre se situe la cause, et à quelle paire de nerfs remonte l’origine ». Il recherchait une cause à distance d’un symptôme, en méconnaissant la primordiale « origine » dentaire ; elle peut déterminer la pulsion neuro-vertébrale défectueuse, et gêner la fonction d’un organe, d’un muscle ou d’une articulation. A partir des maxillaires supérieurs, l’irritation du système nerveux sensibilise les trois premières vertèbres cervicales; celle de la mandibule se répercute sur les autres étages vertébraux. A la palpation, ces segments deviennent douloureux. A la limite des conductions maxillaires et mandibulaires, l’enchevêtrement des liaisons et l’interférence d’autres parasites électro-nerveux semblent brouiller les messages, en particulier lorsque la lésion maxillo-dentaire est ancienne. L’irritation bucco-dentaire chronique, constante, physique ou chimique, par tartre, débris dentaire ou substance étrangère, provoque des troubles généraux semblables : douleurs, vasodilatation, œdème, tumeur, rupture vasculaire, vieillissement prématuré des tissus ; les multiples fonctions hépatiques ou celles des autres organes essentiels peuvent se dérégler. La maladie se constitue secondairement. Le dramatique « troisième acte » (selon l’expression de Leriche) du trouble général irréversible se prépare. Lors, la lésion des organes, les suites de traumatisme ou d’intervention chirurgicale risquent de se dramatiser. L’inflammation d’un disque entre les vertèbres peut influencer tout le système nerveux réflexe et même le cerveau.

Les expériences montrent que, lorsque les fibres nerveuses, qui électrifient les fonctions végétatives des viscères, dégénèrent, il se crée un « état de prédisposition du terrain vis-à-vis d’irritants de toutes sortes, sans spécificité du facteur nocif». La cinquième vertèbre lombaire peut subir des flexions anormales ou forcées. La répétition de surcharges ou certaines déformations professionnelles progressives disloquent certaines cellules musculaires ou celles des tissus vertébro-articu-laires. Les constantes émanations du foyer dentaire s’y fixent ; la douleur avec la hernie discale, la tendinite, la lombalgie peuvent en dépendre. Dans les mâchoires, les fines fibres nerveuses « périphériques » intra et péridentaires jouent donc un rôle réflexe bien plus important dans les réactions générales que ne le soutient la pensée habituelle. Nous avons vu que, depuis le « foyer », des lésions marquent le trajet nerveux jusqu’à la colonne vertébrale et le cerveau ; elles progressent vers les muscles, les articulations et les organes. Mais il est impossible pour l’instant de percevoir sur le vivant humain le cheminement de la dégradation cellulaire. Toutefois, le constat stomatologique met en valeur le rapport foyer dentaire-inflammation discale : car la douleur vertébrale ou au crâne, l’essoufflement, le symptôme organique, musculaire ou articulaire peuvent disparaître lors du test gingivo-dentaire1, ou à la suite de l’évacuation de l’irritation bucco-dentaire. Cette relation de cause à effet s’accorde avec l’objectivité de la recherche expérimentale sur les animaux de laboratoire.

De toute évidence, l’extrémité dentaire irritée est donc déterminante; cependant les effets généraux répondent de mécanismes dont nous ne connaissons qu’une partie de la complexité. Depuis l’évolution des germes dentaires dans l’os et sous la gencive, depuis le phénomène de dentition, le circuit électro-physique de chaque dent et des tissus qui la soutiennent se schématise en un système terminal électronique ouvert, sensible aux moindres informations lacunaires. Chaque cellule électrique du corps humain additionne les influences reçues des autres cellules nerveuses. Sans se contac-ter, elles se terminent dans une solution aqueuse. La pulsion électrophysique le long des fibres nerveuses se transmet, d’une terminaison nerveuse à la suivante, par échange chimique dans la solution intercellulaire. On parle de synapse (du grec, j’attache) pour désigner la transmission physico-chimique d’un neurone’à l’autre. Le temps d’exercice de la synapse est de l’ordre du millième de seconde.

Le long des trajets nerveux, la pulsion se transmet à la vitesse de 80 mètres à la seconde. Cette relative rapidité de la transmission du message, depuis le site dentaire jusqu’à la réception centrale, explique l’instantanéité de la disparition de la douleur à distance du foyer neutralisé (comme nous le verrons avec le test stomatologique). Les échanges d’ions métalliques dans un bain électrolytique et le courant électrique dans les câbles en rappellent grossièrement le schéma simplifié. Mais, dans les tissus vivants, le processus se complexifie en présence d’hormones et d’enzymes, substances spécifiques de chaque type de cellule nerveuse. Les enzymes sont des médiateurs chimiques contenus dans des microvésicules; elles se tiennent dans le milieu liquide au voisinage de chaque extrémité (dentrite) du neurone ; s’ajoute l’action du calcium organique ; il libère les enzymes et facilite l’action des hormones. L’adrénaline, la sérotonine ou l’hista-mine activent ou freinent les séquences synaptiques. Les toxines venues de la dent ou des gencives infectées dénaturent le milieu liquide ; elles gênent ou rendent impossibles les mécanismes enzymatiques et hormonaux. De ce fait, elles constituent un facteur de dérégulation de la pulsion nerveuse. Lors, le trouble gagne le système vertébral et cérébral ; de là, il retentit sur la dynamique réflexe, immunitaire, végétative, métabolique et psychique1. Indice complémentaire : tout comme les productions bacté-riennes, certains produits chimiques de la thérapeutique intra-dentaire se diffusent dans le tissu nerveux comme l’eau dans une éponge. Il peut exister une perturbation tissulaire indélébile, occasionnée par la diffusion de produits nocifs. Les substances toxiques, appliquées pour certaines « dévitalisa-tions » imprègnent les tissus environnants ; au cours des années suivantes, leurs traces entretiennent une nécrose diffuse ; elle se poursuit même après extraction de la dent traitée. Forte de la dynamique physico-chimique, la pharmacopée, dans le domaine de la neuropsychologie, utilise de nouveaux produits excitateurs ou inhibiteurs des pulsions électrochimiques dans les cellules cérébrales. Tout le monde connaît les neuroleptiques, les anxiolytiques, les tranquillisants et les euphorisants. Dans le droit fil de leur influence, la pharmaco-dynamie supplée les défectuosités du calcium, du potassium et du sodium dans la conduction neuroélectrique. A l’instar de cette dysfonction biochimique, les toxines bactériennes, sorties de certaines dents dégradées ou soignées, imprègnent le tissu nerveux; elles dérégulent le mécanisme des récepteurs du potassium, du calcium et du sodium; elles compromettent donc l’harmonie des relations cellulaires. Tout se passe, en quelque sorte, comme pour des électrons qui gravitent autour d’un noyau atomique. Des particules déséquilibrantes se déplacent à distance par des voies vasculaires, lymphatiques et nerveuses, en conservant leur dépendance vis-à-vis de l’épicentre bucco-dentaire perturbateur.

 

Source livre du Dr Davo Koubi – La santé dans votre bouche –  Les dents gouvernent votre équilibre

L’article ci dessous est extrait de  la revue Biocontact n°144 de février 2005.

 Le Docteur Max-Henri Béguin, pédiatre à La Chaux-de-Fonds, s’est très tôt intéréressé aux problèmes posés par la carie dentaire chez ses jeunes
patients. Décidé à connaître l’histoire de cette maladie a nos civilisations, celui-ci s’était penché sur les travaux du Docteur Weston Price. Après avoir vendu son cabinet dentaire, le docteur Weston Price, dentiste américain a passé une partie de sa vie à visiter les peuplades les plus isolées du monde. En 1943, après plus de douze ans de travail, il a démontré que la carie était apparue moins d’une génération après l’ouve des routes et des voies ferrées.Les produits raffinés arrivant par route ou voi ferrée, la carie suivait vingt ans après le : sage à une alimentation « moderne ». Cette alimentation étant beaucoup molle que les aliments ancestraux. le Docteur Priée avait également observé combien la morphologie des mâchoire avait été modifiée par le changement habitudes alimentaires.
Les mâchoires des générations suivantes étaient moins larges, les dents ne trouvaient alors plus la place nécessaire sur les arcades dentaires, les dents de sagesse incluses étaient plus fréquentes, les problèmes orthodontiques apparaissaient …Conformément aux observations, Weston Price et d’un autre dentiste chercheur, le Docteur Roos, le Docteur Max Henri Béguin avait pu vérifier
qu’en Suisse, les caries étaient apparues quelque dix, quinze ou vingt années après l’ouverture de routes et voies ferrées, sortant ainsi les vallées de leur isolement.Il put également vérifier une diminution de 50 % des caries dentaires entre 1939 et 1945, pendant la période de rationnement, mettant ainsi en évidence la baisse simultanée des caries et de la consommation de produits raffinés.Dès son installation à La Chaux-de-Fonds, le Docteur Béguin prodigue aux mères venues le consulter des conseils simples d’alimentation. Neuf ans plus tard, le pédiatre rencontre une dentiste scolaire dont le hasard voulut qu’elle habite dans l’immeuble où lui-même exerce sa profession. Cette dame s’étonne devant lui du nombre d’élèves ayant de bonnes dents,  » comme au temps du rationnement « , dit-elle.Le médecin lui fait part de ses méthodes, de ses convictions et des suggestions alimentaires prodiguées aux mamans venant le consulter : le
pilier de ces conseils reposait sur le remplacement du sucre blanc par du sucre complet, c’est-à-dire du sucre intégral de canne à sucre.Ce sucre s’obtient par évaporation du jus de canne à sucre, le jus étant recueilli par la pression de celle-ci après sa récolte. La préférence était également donnée à des fruits et fruits secs, des farines et pains complets et à la consommation régulière de légumes crus.La dentiste scolaire lui répond :  » effectivement, j’ai interrogé ces enfants, ils m’ont dit recevoir à la maison du pain noir et du sucre brut
« … Et ce fut, dans la ville suisse, le début d’une série d’enquêtes relatives à la relation entre l’alimentation et la carie dentaire.

Une étude de trente ans

Pendant presque trente années, le Docteur Béguin observa ainsi jour après jour, au moyen de méthodes statistiques à la fois précises et méticuleuses, les effets du sucre intégral sur les dents des enfants de La Chaux-de-Fonds.

Pour chaque enfant examiné à son cabinet de pédiatre, le médecin pratique un examen dentaire complet et un interrogatoire précis permettant de déterminer si l’enfant consomme uniquement du sucre intégral, ou bien de temps en temps, ou jamais.

La prise de fluor entre dans l’étude statistique du médecin, dans laquelle la dose quotidienne de fluor absorbée par l’enfant est soigneusement notée.

Les années d’études ont permis de tracer des courbes correspondant aux résultats statistiques très significatifs des travaux du pédiatre.

Contrairement aux suppositions du Docteur Béguin, au début de ses recherches à La Chaux-de-Fonds, le choix du type de farine (complète ou raffinée), ne fut pas l’élément déterminant.

C’est la consommation de sucre complet qui se révéla être le facteur primordial d’une bonne santé dentaire.

Le sucre complet de canne à sucre est tout simplement du pur jus de canne à sucre déshydraté. Félix Béguin, le frère du Docteur Béguin, avait en réalité fait une découverte : le sucre idéal recherché par son frère pédiatre existait depuis des millénaires. Il s’agissait du  » Gur-Jaggery  » en Inde, ou  » Panelas  » au Mexique. Félix Béguin quitta alors son travail et se consacra à une nouvelle œuvre : fournir aux enfants européens un sucre de très bonne qualité. Il importa un sucre naturel, obtenu par simple évaporation du jus de canne à sucre, en veillant à ne pas pénaliser les productions locales du Sri Lanka ou du Mexique.

Pour aider à comprendre la différence entre sucre complet et sucre blanc, en dehors de son procédé de fabrication, nous gagnerons à regarder de près leurs compositions.

Nous trouverons ci-dessus le tableau comparatif (fig. 1) des composants du sucre blanc, du sucre roux et du sucre complet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’examen de ce tableau appelle plusieurs remarques :

– Le sucre complet contient de 1 500 à 2 900 mg. de sels minéraux, (calcium, potassium et magnésium), alors que le sucre blanc n’en contient que 30 à 50 mg. Or, chacun le sait : les sels minéraux représentent la matière première des tissus dentaires et osseux.

– Le sucre blanc s’avère totalement dépourvu de vitamines, détruites et éliminées au cours du raffinage. Le sucre complet offre par contre une bonne partie de; vitamines de la canne à sucre : vitamine: des groupes A, B et C.

– Au regard des pourcentages de se; minéraux et de vitamines, le sucre roux se situe entre le sucre blanc et le sucre complet.

Pour cette raison, le pédiatre est parti à la recherche d’un sucre d’excellente qualité et complet, car les résultats obtenu avec le sucre roux
ne le satisfaisaient pas; Au passage, il faut souligner l’aberration : consiste à raffiner un produit aussi précieux que le sucre complet, afin
d’obtenir un sucre vide de sels minéraux : le sucre blanc. Il est ensuite étonnant d’apprendre que le sucre roux est parfois obtenu en rajoutant au
sucre blanc ce qui lui a ; retiré, c’est-à-dire le fer et autres minéraux qui redonnent alors la couleur brune i. sucre.

Les schémas des pages suivantes, proposés par le Docteur Béguin, sont beaucoup plus éloquents qu’un long discours relatif à l’influence des différents sucres sur la santé dentaire. Comme le lecteur pourra facilement -constater :

– L’incidence de la qualité du sucre consommé s’avère fondamentale en regard du taux de carie dentaire. Les résultats obtenus par le Docteur Béguin dépassent ses propres espérances. Les enfants nourris au sucre complet bénéficient de dentures parfaites, immaculées.

– A l’inverse, plus le sucre devient raffiné, plus le taux de caries augmente, le maximum correspondant au sucre blanc. La baisse de presque
toutes les courbes vers l’âge de 10 à 12 ans est liée à la chute des dents temporaires.

– Les enfants nourris d’aliments tantôt complets, tantôt raffinés, présentent un taux de caries intermédiaire, (voir fig. 2).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci permet de conclure : la bonne construction de la santé dentaire dépend de la proportion d’aliments complets consommés.
Une précision s’impose : les enfants classés dans la catégorie  » sucre complet toujours  » n’étaient pas surveillés du matin au soir, autrement dit, ceux-ci consommaient éventuellement quelques sucres raffinés ou pâtisseries offertes par leurs camarades à l’école, ou à l’occasion des fêtes et
anniversaires. Par contre, à la maison, ils recevaient une alimentation à base de produits non raffinés uniquement. Bien entendu, ce critère seulement fut retenu pour l’élaboration des statistiques.

Nul besoin donc de devenir sectaire en matière d’alimentation pour garantir une bonne denture à ses enfants, seule une vigilance sur l’alimentation quotidienne reste nécessaire, et une patiente continuité. .. L’apport quotidien d’une nourriture de qualité permet de compenser quelques écarts occasionnels.

Vive le sucre complet (à ne pas confondre avec le sucre roux)

Le sucre complet de canne à sucre, ou jus frais de la canne à sucre déshydraté, peut se trouver aisément dans de nombreux magasins spécialisés
en produits biologiques. Il en existe plusieurs marques. La nette préférence doit être accordée aux sucres complets de canne à sucre de qualité
biologique, car les pesticides et engrais utilisés dans la culture de la canne à sucre se retrouveraient inévitablement dans le sucre complet, puisque non raffiné.
Bien que le travail du Docteur Béguin soit sans précédent dans l’histoire de la recherche sur la santé dentaire, un petit orphelinat d’Australie : Hopenwood House, près de Sydney, connut une petite  » révolution  » de la santé dentaire.

En 1945, le Docteur Goldworth, alors directeur d’un important service d’hygiène dentaire australien et convaincu de l’importance de la relation
alimentation santé dentaire, décida de proposer une expérience originale à Hopenwood House.

A l’époque, dans la région de Sydney, la moyenne des caries dentaires par enfant s’élevait à 6,6 %. 95 % des enfants présentaient des caries sur leurs dents de lait. Cette base de statistique encourageait vivement le responsable de la santé dentaire à mener une expérience destinée à changer les choses.

Avec l’accord des responsables de l’orphelinat, Goldworth instaura un mode d ‘alimentation saine et pas trop contraignant pour les enfants, susceptible surtout d’entraîner une nette amélioration de leur santé dentaire. Ceux-ci furent nourris, pendant les neuf ans de cette expérience, avec des aliments complets, du pain complet, des légumes en abondance, des fruits, noix et graines oléagineuses. Ils mangeaient parfois de la viande, mais jamais de sucres raffinés. La seule exception sucrée à ce régime : les enfants s’offraient de temps en temps des tartines de miel ou du lait sucré à la mélasse.

Qu’arriva-t-il à ces orphelins au terme de neuf années d’un tel mode alimentaire ? Le coefficient moyen des caries dentaires, chez ces enfants
âgés de 6 à 13 ans, était passé de 6,6 dents cariées par enfant à 1,2…
Il existe ainsi de nombreux exemple qui viennent confirmer les travaux de Price.

Les statistiques de l’ile de Tristan Da Cunha l’atlantique Sud, entre l’Afrique et de l’Amérique montre que vingt ans après l’approvisionnement régulier en produits rafinnés et la perte des habitudes alimentaires, la moyenne des caries des habitants de l’île avait rejoint celle des pays  » civilisés « …

Aujourd’hui, je suis presque étonné de constater combien la modification des habitudes alimentaire rete une affaire de patience et d’engagement au sein de chaque famille.

L’immense bienfait du travail de Béguin a été d’éviter l’interdit si difficile à vivre dans notre société grande consommatrice de ce sucre immaculé et blanc. La nature étant abondament sucrée, il n’y a rien de plus légitime que d’apprécier la saveur sucrée. Tout le problème vient de l’immense quantité de sucre consommé, lorsqu’il est raffiné. Pour mémoire, il faut presque 6 mètre de canne à sucre pour fournir la même quantité de sucre que celle contenue dans à soupe de confiture. Essayez déjà de croquer un mètre de canne à sucre…

Merci aux frères Béguin

Je souhaite qu’à travers ces Docteur Max-Henri Béguin et Félix-Ami soient remerciés immense et très précieuse contribution à la santé dentaire.
 Proposer un produit  » atterri simple, traditionnel et bénéfique pour la santé sera, je l’espère, reconnu comme œuvre de salubrité pi carie dentaire coûte tellement société et aux familles, en terme financier tout autant qu’en terme de santé, nous savons tous combien une infectée blesse la cavité buccale, mais aussi peut atteindre le cœur ou les reins parier de tous les artifices utilisés pour combler les cavités dentaires et des conséquences que les matériau peuvent parfois avoir sur notre santé globale.

Après des siècles d’histoire culture et le commerce du suai vent été associés à l’esclavage à l’utilisation d’engrais et de pesticide! pour
l’environnement, il fallait a voie de  » retour à la nature « . Cette voie offre à nos organismes un excellent apport de minéraux, très facile d’emploi
et applicable aisément par la majorité des familles. De plus, ce sucre complet de canne à sucre a été le fruit d’un commerce équitable. A cet
égard, le Docteur Max-Henri Béguin et son frère Félix ont été de véritables précurseurs.

Pour toutes ces raisons, l’œuvre du Docteur Max-Henri Béguin suscite l’admiration, car son génie a été de proposer la substitution d’un produit
par un autre, plutôt que d’interdire la consommation de sucre. La saveur sucrée nous renvoie a la sécurité, à l’affection, à l’harmonie avec notre mère, tout autant qu’avec notre  » mère la Terre « .

En légitimant un produit sucré de qualité, cultivé dans le respect de la terre et des populations locales, il a proposé une voie de guérison de toute
notre structure minérale. Il a offert aux générations futures un moyen simple de rétablir la santé de nos dents, tout autant qu’une voie de réconciliation avec un commerce sain et profitable, au sens noble du terme.

Le Docteur Max-Henri Béguin était un homme de paix, de respect de l’environnement tout autant que de l’intégrité humaine. Je me souviens de sa joie lorsqu’il me confiait cette anecdote : le lendemain de cette fameuse émission de télévision, certaines personnes l’avaient reconnu dans les rues de Paris. A plusieurs reprises, des auditeurs étaient venus lui serrer chaleureusement la main. Ces passants tenaient à le féliciter pour ses
recherches, mais aussi pour sa dignité et sa capacité à garder une considération pour ceux qui l’avaient plutôt agressé pendant l’émission.

Il était ainsi la preuve vivante d’une autre réalité : l’aliment sain et biologique garantit un corps sain, mais aussi un comportement plus paisible, plus respectueux de soi-même, de l’environnement et de l’être humain.


Dr Yves Gauthier.
Chirurgien-dentiste à orientation  » holistique « , passionné de
tiques, auteur.
Article paru dans Biocontact
n°144 de février 2005.
LES LIVRES DU DOCTEUR MAX-HENRI BEGUIN
–  » Aliments naturels, dents saines  »
–  » Mon enfant aura de bonnes dents « .
Edition de l’Etoile, 5, rue de la Prairie, CH-2300 La Chaux-de-Fonds, Suisse.

II n’y a pas de vitamine spécifique de la dent, mais un grand nombre lui sont indispensables et chacune d’elles apporte une incidence sélective.
– La vitamine A prévient les malformations de l’émail.
– La vitamine Bl régularise les troubles du métabolisme des sucres, générateurs de carie.
– La vitamine B6 agit dans les états inflammatoires des tissus de soutien ou parodonte.
– La vitamine PP exerce un rôle préventif et curatif dans les stomatites toxiques, médicamenteuses et infectieuses.
– La vitamine C régularise, comme la vitamine Bl, le métabolisme du glucose, empêche la dégénérescence de la pulpe dentaire et de l’ivoire, solidifie la denture et assure l’épaisseur de la couche de l’émail.
Elle joue aussi un rôle favorable sur la calcification des maxillaires et des alvéoles et assure la solidité des ligaments dentaires. Cette vitamine favorise la coagulation du sang et contribue à la cicatrisation des plaies après extraction.
– La vitamine D est indispensable aux processus de calcification.

II suffit pour établir un électrogalvanisme de:
– quelques caries traitées par des amalgames de métaux différents pour créer entre ces obturations une différence de potentiel,
– l’électrogalvanisme existant déjà lorsqu’il n’y a que des amalgames va encore augmenter lors de la pose de prothèses dentaires métalliques, qu’elles soient fixées ou adjointes,
– la salive, élément vecteur de l’électrogalvanisme (sachant que nous déglutissons environ 3 000 fois par jour).
Nous créons ainsi des pathogénésies en 5, 10, 20 ans et plus: patho-génésies au mercure, à l’argent, au palladium, au nickel, au chrome, au béryllium moins connu, mais hautement toxique et cancérigène, au cobalt, au gallium, au molybdène, iridium, indium, titane… Mais apparemment les métaux qui entraînent le plus de pathologies sont le mercure, le nickel et le béryllium ; des métaux qui devraient être interdits en dentisterie.
Des micro-organismes (streptocoques mutans et candida albicans), fréquemment rencontrés dans la cavité buccale, ont la possibilité de méthyler le mercure.
57 Voir plus loin pour plus de détails le chapitre sur la toxicologie du mercure, page 192.
Les solutions thérapeutiques 149
Certains auteurs décrivent le méthyl-mercure57 comme cent fois plus toxique que le mercure, tout spécialement pour le cerveau et les tissus nerveux. Il pourrait avoir une incidence signifiante dans le cas de sclérose en plaques et de perturbations neurologiques.
Un amalgame d’argent contient environ 50% de mercure soit approximativement 1 g de mercure pour une obturation de taille moyenne. Au bout de 5 ans environ, 50% du mercure présent dans l’amalgame a disparu (usure, dégagement de vapeur, électrogalvanisme). Le génie d’Hahnemann se révèle à nouveau dans la diathèse luétique50, riche en métaux lourds et si caractéristique de notre temps dit «moderne» de précipitations effrénées et de «pouvoir».
La corrosion galvanique naît de l’hétérogénéité entre les différents métaux et alliages dentaires qui crée une pile composée de deux électrodes:
– la cathode: matériau le plus noble,
– l’anode: partie corrodable,
immergée dans un électrolyte, la salive, le milieu plasmatique… Elle se traduit par une perte de substance mesurable et une diffusion d’ions métalliques dans les fluides ou tissus environnants’. Les matériaux non métalliques sont peu sensibles à la corrosion, mais, peuvent cependant, se dégrader sous l’effet d’actions chimiques, physiques, mécaniques et enzymatiques.
Cet électrogalvanisme se mesure en millivolts et micro-Ampères et contribue ainsi à la circulation et diffusion d’ions métalliques en bouche puis dans tout le corps. On considère que l’électrogalvanisme est «acceptable», lorsque nous mesurons moins de 100 millivolts et moins de 10 micro-Ampères. En général, les mesures effectuées sur des centaines de patients ayant des métaux en bouche, sont de 150 à 650 millivolts et de 20 à plus de 200 micro-Ampères. Les prothèses en acier inoxydable (couronnes, bridges squelettes) sont composées de chrome, cobalt, molybdène, nickel et parfois de béryllium, on ajoute à cela des composants non divulgués par les laboratoires (secrets de fabrication).

Electrogalvanisme buccal
Source Dr Paul Muzarella : Dents saine au quotidien – Ed Jouvence –
*Docteur Thierry GLAIZOT dans «LES CAHIERS DE BIOTHERAPIE», n° 126, de février-mars 1994
n° 114 d’octobre 2002 du Monde Dentaire. Les alliages métalliques utilisés en dentisterie,
les effets galvaniques… leurs conséquences sur la santé
Un entretien avec Jean-Marie Danze

La dysfonction temporo-mandibulaire peut avoir une influence sur le rachis et le bassin.
Les douleurs rachidiennes sont certainement celles qui accompagnent le plus régulièrement la dysfonction temporo-mandibulaire. Elles en sont même souvent les premiers signes. Le trouble postural, induit par la dysfonction temporo-mandibulaire, provoque des cervicalgies et des contractures musculaires asymétriques sur l’ensemble du corps. On estime à 35 %, le pourcentage de patients qui consultent pour des maux de dos chroniques dont la cause totale ou partielle est une dysfonction temporo-mandibulaire.
Pour bien comprendre cette étroite relation, il suffit de se rappeler les signes posturaux statiques par le déséquilibre mandibulaire :
1. Inclinaison de la tête, du côté de la déviation mandibulaire à l’ouverture.
2. Épaule et omoplate gauche plus hautes du même côté.
3. Aile iliaque plus haute du même côté.

Ainsi que les signes dynamiques :
1. Rotation cervicale vers l’arrière limitée du côté de la déviation de la mandibule.
2. Moindre force de la main du côté opposé à la déviation de la mandibule.
3. Équilibre instable sur le pied du côté opposé à la déviation de la mandibule et de l’omoplate haute.
Le déséquilibre des épaules contribue à fragiliser la stabilité du rachis. Pour bien comprendre le mécanisme, j’ai pensé à une forme de portage de l’ancien temps.
La dysfonction temporo-mandibulaire, en entraînant une différence de hauteur des épaules, agit comme un joug porté sur les épaules dont les charges seraient inégales.
De ce fait, les dérangements intervertébraux se reproduisent sans cesse après les manipulations ostéopathique.

Source : Jean Marie Landouzy : mal de dos mal de dents

Manger du yahourt et d’autres aliments riches en acide lactique pourrait renforcer la santé parodontale et jouer un rôle prophylactique contre la maladie des gencives.
Selon des chercheurs japonais (étude publiée dans le numéro de Janvier 2008 du Journal of Periodontology.) Dr. Yoshihiro Shimazaki et ses collègues ont montré que l’acide lactique des yahourts et les boissons semblent améliorer la santé parodontale, bien que le lait et le fromage ne conduise pas au même résultat.
Shimazaki de l’Université de Kyushu à Fukuoka, au Japon, et ses collègues évalué 942 hommes et femmes, âgés de 40 à 79, et ont mesuré leur consommation de lait, de fromage et d’aliments riches en acide lactique. Ils ont constaté que les personnes qui mangent au moins 55 grammes de yogourt ou de boissons contenant de l’acide lactique par jour ont considérablement moins que la maladie parodontale les personnes dont les régimes ne sont pas à base d’acide lactique. L’étude a représenté des différences dans l’âge, le sexe, le tabagisme, la consommation d’alcool,
les brosses à dents utilisées, le taux de glycémie et les niveaux de cholestérol.

Les chercheurs affirment que de plus amples études sont nécessaires, en particulier pour savoir si les aliments riches en acide lactique pourraient réduire la progression des maladies parodontales.

Source: Journal of Periodontology, January 2008