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Archive de la catégorie 'SANTE DENTAIRE / GENERALE'

Selon une étude turque parue dans le Journal of Sexual Medecine, les hommes ayant une mauvaise hygiène buccale ont plus souvent des troubles de l’érection.
On l’ignore bien souvent mais l’observation d’une hygiène dentaire rigoureuse pourrait nous prémunir de bien des pathologies parmi lesquelles les maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires ou encore l’accident vasculaire cérébral.
Et selon les scientifiques de l’Université Inonu en Turquie, les hommes victimes d’impuissance sont principalement ceux qui auraient une mauvaise hygiène buccale. D’après leurs résultats, 53% des hommes qui souffrent de troubles érectiles ont une inflammation des gencives due à des problèmes dentaires.
Les chercheurs se sont appuyés sur deux groupes de 80 hommes âgés de 30 à 40 ans pour mener à bien leur étude. Le premier groupe, sujet à des problèmes parodontaux, était trois fois plus sujet à la panne que le second groupe à la dentition plus saine.
La parodontite chronique est principalement causée par des bactéries qui surviennent le plus souvent avec l’inflammation des gencives, a déjà été mise en cause comme facteur de maladies vasculaires, telles que les maladies coronariennes, qui sont elles-mêmes liées à aux troubles de l’érection. la parodontite chronique partagerait les mêmes facteurs de risque que la dysfonction érectile, comme le vieillissement, le tabagisme, le diabète de type 2 et les maladies coronariennes, explique le Dr Oguz.

Pour d’autres experts, la maladie parodontale pourrait être associée aussi à d’autres maladies sous-jacentes et la santé bucco-dentaire est souvent révélatrice de l’état de santé globale. Même ciblée sur la dysfonction érectile, l’étude montre comment les maladies bucco-dentaires peuvent affecter le reste du corps.

Source : Journal of Sexual Medicine Men with erection problems are three times more likely to have inflamed gums

J’ai lu un article intéressant sur les sinusites chronique d’origine dentaires dans une revue professionnelle dont je fais ici une synthèse. Cet article met en relief l’importance du dépistage par le chirurgien dentiste notamment lorsqu’elles sont car elles sont en rapport avec une dent infectée ou dévitalisée.
L’atteinte sinusienne d’origine dentaire est une pathologie fréquente. Elle représente près de 10 à 12 % des sinusites chroniques. C’est une maladie qui est largement sous-estimée car très souvent asymptomatique. C’est dire l’importance du chirurgien-dentiste qui devra la dépister et cela avant tout geste sur une racine d’une molaire supérieure. Toute infection développée à partir d’une racine dentaire d’une molaire maxillaire peut se propager dans le sinus. La pulpite provoquée par la carie dentaire peut évoluer en desmodontite. L’évolution se fera alors soit vers l’apparition d’un granulome au dépend d’une racine dentaire dans le sinus soit vers la propagation de l’infection avec destruction de la membrane de Schneidarian et l’apparition d’une ostéite du plancher sinusien.

Les signes cliniques le plus souvent rencontrés sont : une sinus algie (territoire du trijumeau V2), une rhinorrhée purulente ou un oedème facial. On recherchera également une éventuelle fistule buccosinusienne (FBS) associée ainsi que la dent responsable de l’infection (douleur à la percussion dentaire, dent mortifiée, pus issu d’une racine dentaire…).
présence de pus issu du méat moyen à l’endoscopie est suffisante pour faire le diagnostic et débuter
un traitement médical. Le scanner (coupe axiales et coronales sans injection) ne sera réalisé qu’après
échec d’un traitement médical adapté et bien conduit. La tomodensitométrie montrera une
opacité unilatérale du sinus maxillaire,
Les germes le plus souvent responsables de sinusite aiguë sont le S. pneumonia, H. influenzae et chez l’enfant Branhamella catarrhalis. Les germes responsables de sinusite chronique sont différents. Il s’agit le plus souvent d’anaérobies se développant dans un milieu propice (Propionobacterium, Eubacterium, Actinomyces..) et résistant à la pénicilline. L’aspergillose a pour sa part un mécanisme de développement multifactoriel et
complexe. Il s’agit d’une infection fongique (Aspergillus fumigatus ou Candida Albicans) secondaire à un corps étranger (CE) provenant le plus souvent d’un traitement radiculaire mal maîtrisé. Le CE irritant et non résorbable déclenche des phénomènes inflammatoires. Il semble que l’écosystème local du sinus soit favorable à la création d’une aspergillose qui devient elle-même un véritable CE pérennisant l’inflammation et gênant la ventilation et le drainage du sinus.

Les complications sont heureusement rares. En dehors d’une cellulite de la face, dans certains cas la sinusite maxillaire infectieuse peut évoluer en thrombophlébite du sinus caverneux ou en abcès cérébral. Chez le sujet immunodé-primé une
ostéomyélite doit être redoutée.
Le traitement repose principalement et en premier lieu sur l’éradication du foyer infectieux d’origine dentaire; associé à un traitement antibiotique à large spectre et probabiliste : Amoxicilline et Acide clavulanique (Augmentin®), ou Cefpodoxime (Orelox®) en première intention (Pristinamycine Pyostacine® en cas d’allergie aux pénicillines), associé au Metronidazole (Flagyl®) afin de combattre un éventuel germe anaérobie. On associera une corticothérapie en cure courte (Prednisolone (Solupred®) : l mg/kg/j
pendant 8 jours) et un décongestionnant local….
En cas d’échec de l’antibiothérapie une chirurgie endoscopique par voie nasale devra être envisagée…
Concernant la dent infectée, un traitement ou retraitement de cette dent pourra faire disparaître les symptômes sinusiens associés au moins temporairement mais il faudra parfois envisager l’extraction pour permettre une guérison définitive.

d’après Information dentaire : « SINUSITE MAXILLAIRE CHRONIQUE D’ORIGINE DENTAIRE » Dr P.AIDAN
Inf Dent 2005; 87 (9) .-505-507

Des chercheurs de l’Ecole de Médecine de l’Université de Yale ont trouvé que des changements de bactéries dans la bouche précèdent le développement d’une pneumonie.

Des études antérieures ont montré un taux plus élevé de mortalité par pneumonie chez les personnes ayant plus de problèmes de gencives que la moyenne.

Pour l’étude, 37 participants ont été examinés sur une période d’un mois par le chef de l’étude, le Dr Joshi Samit, et son équipe. Les sujets étaient 19 adultes en bonne santé avec une moyenne d’âge de 60 ans et des personnes à risque de pneumonie associée aux soins, comprenant dix résidents de maisons de soins infirmiers (moyenne d’âge de 86 ans) et huit patients en réanimation ventilés mécaniquement (moyenne d’âge de 51 ans). Les chercheurs ont constaté que les patients en ventilation assistée qui avaient contracté une pneumonie avaient connu un changement significatif dans leurs bactéries buccales avant de tomber malades.

« Nos résultats peuvent améliorer la façon dont nous allons prévenir la pneumonie à l’avenir, en maintenant les bactéries qui vivent dans notre bouche », dit Joshi.

Les maladies respiratoires et la santé bucco-dentaire ont longtemps été associées parce que les infections bactériennes dans la poitrine sont censées être causées par des gouttelettes respiratoires allant de la bouche et la gorge vers les poumons.

La pneumonie affecte plus de 620.000 personnes dans le seul Royaume-Uni et tue environ cinq pour cent des personnes qui contractent la maladie.

Les résultats de l’étude sont une preuve supplémentaire que les bactéries buccales présentent un risque important pour la santé des personnes âgées et des jeunes, selon le Dr Nigel Carter, directeur général de la Fondation britannique pour la santé dentaire, basée à Rugby, Royaume-Uni.

http://www.dental-tribune.com/articles/content/scope/news/region/france/id/7207

Comme chaque année, le congrès de l’American Heart Association (qui se tient du 12 a 16 novembre à Orlando, en Floride) est l’occasion pour les spécialistes du cœur de faire le point sur les dernières découvertes en cardiologie. Cette année, il est prévu de mettre l’accent sur la prévention des maladies cardiovasculaires et le dépistage des facteurs de risques.

Parmi les nouvelles mesures de prévention, peut-être faudra-t-il un jour inclure des visites régulières chez le dentiste. Une étude taïwanaise présentée lors du congrès fait en effet état d’une diminution de 24% du risque de crise cardiaque et de 13% du risque d’accident vasculaire chez les personnes qui effectuent un nettoyage -et détartrage- des dents régulier (au moins une fois par an) chez le dentiste.

A prendre en compte, car l’étude a porté sur plus de 50.000 personnes pendant une moyenne de sept ans. L’existence d’un lien entre l’état dentaire et la santé cardiaque est connue depuis longtemps -il y a quelques années encore les futurs opérés à cœur ouvert devaient se faire arracher les dents- mais c’est la première fois qu’il est évalué ainsi.

Le nettoyage régulier des dents permettraient de diminuer la croissance des bactéries gingivales qui peuvent générer un état inflammatoire pouvant favoriser l’apparition d’une maladie cardiovasculaire. « Ces résultats ne sont pas surprenants car il y a de nombreuses études montrant une association entre l’inflammation et les maladies cardiaques », a déclaré le Dr Lawrence Phillips, cardiologue au Langone Medical Center (Etats-Unis) « Une bonne hygiène dentaire est recommandée pour tous les patients », a-t-il ajouté.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
09/10/2011

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20111113.OBS4408/aller-chez-le-dentiste-pour-preserver-son-c-ur.html

Je vous ai retranscrit un extrait de quelques notes prises lors d’une conférence fort intéressante il y a de ça 2 ans à Marseille par un praticien dentaire holistique sur l’importance du système neurovégétatif et les déséquilibres sur celui ci que pouvaient entrainer la présence de foyers infectieux ou d' »épines irritatives » selon les termes du Dr Koubi dans son livre « les dents c’est la vie ».

Sur les relations entre santé dentaire et santé générale, le Dr Koubi Chirurgien Dentiste, qui exerçait du côté de Nice a édité 2 livres sur la relation entre santé générale et dentaire et certains problèmes comme les cavitations qui pouvait entraîner d’autres problèmes à distance. Inversement y a une grande partie des problèmes parodontaux qui sont dus à des problèmes de terrain.
Certains appareils électroniques sont capables de mettre en évidences les déséquilibres du système neurovégétatif.
Avec les appareils de mesure d’impédancemétrie au niveau du corps comme l’apareil Mora on peut faire des mesure précises et prouver les choses et communiquer avec le patient.
On peut aussi s’aider de l’Electrophysiologie kirlian

Incidence dents et santé :

Qu’est ce que c’est qu’une toxémie ?

C’est une intoxication des cellules de l’organisme qui peut provenir d’une autointoxicatioon c’est à dire qu’on a dépassé les ressources de l’organisme qui n’est plus capable d’éliminer par les orgames les éléments néfastes.
On a une toxémie
-soit d’ordre endogène par le fonctionnement des cellules du corps qui libère des sous produits de dégradations.
-Soit d’ordre exogènes qui proviennent de l’alimentatioin ou autre d’alimentatin transformé de colorants produits de synthèse pesticides.

Si la quantité dépasse le seuil de tolérance du corps (Foier rein intestion) lorsque cette quantité dépasse les capacité le seuil de tolérance il va y avoir une réaction du système neurovégétatif qui va déclencher des symptomes et douleurs diverses.

Il y a des symptomes connus comme constipation dhyarrée, nausée…

Quelles sont les grandes fonctions du système nerveux autonome, il va gérer l’homéostasie du corps, (transpiration digestion, fonctionement des organes et aussi et il ne faut pas l’oublier la cicatrisation, l’immunité, l’inflammation, les taux d’hormone, la douleurs et l’élimination des toxines…. Il n’y a pas que lui qui gère tout cela mais c’est un acteur essentiel de cette gestion.
Ce shéma est très intéressant et il sert à dialoguer avec le patient

Le système Neurovégétatif est constitué par une chaine de ganglion tout le long de la colonne vertébrale et qui forme une chaine ganglionnaire et plusieurs extensions nerveuses partant de ces ganglions vont arriver aux différents organes, chaque ganglion formant un étage ganglionnaire.
Dans ce système nerveux il y a le sympathique qui est accélérateur et l’autre freinateur. (On simplifie un peu les choses volontairement)

Lorsqu’on a un ganglions nerveux de l’étage ganglionnaire qui est touché (et nous en tant que dentiste on est concerné par l’étage gérant les problèmes de la sphère bucco-dentaire), le ganglions en question va manifester à l’ensemble de la chaîne son mécontentement.
Quels sont les mécanismes qui perturbent ce systèmes ?
-Les intoxications
-Les champs électromagnétiques anormaux
-L’inflammation
-L’infection
-Le stress psychologique. La psyché intervient au niveau du système neurovégétatif au même titre qu’une irritation physique puisque en fait, c’est l’hypothalamus qui va jouer le rôle de relais. Il gère les informations qu’elles soient physiques ou psychique de la même manière c’est à dire qu’il va provoquer un état de stress et décharger des hormones ect…

Il est important de voir si dans l’environnement du patient il n’y a pas des évènement marquant qui ont chamboulé sa vie et qui peuvent engendrer des problèmes somatiques.
Mais ça peut aller dans l’autre sens, c’est à dire qu’un stress physique pourra provoquer un état psychosomatique manifestement perturbé et l’on voit fréquemment des gens qui retrouvent un équilibre de vie simplement lorsqu’on agit sur le foyer perturbateur.

Quels sont les différent facteurs qui agissent sur le système neurovégétative dont nous devons tenir compte en tant que dentiste ?

Les dents, l’environnement, la pollution, les mauvais rythmes de vie, l’alimentation, un mauvais équilibre acido-basique, la posture et la réaction des chaînes posturales, les problèmes d’oxygénation. On est dans un monde où les gens ne sont manifestement pas suffisamment à l’extérieur, les cicatrices qui sont faites dans le corps et qui peuvent irriter le systèmes neurovégétatif, certaines vaccinations et puis évidemment les parasites bactéries, virus qui sont une sources d’attaques contre le système neurovégétatif. A ceci, il faut rajouter l’affect.

Le stress est transmis jusqu’au cerveau au niveau de l’hypothalamus et puis on va avoir soit une adaptation avec santé et bien être (ce ne veut pas dire qu’il n’y a rien qui se passe) mais cela veut dire que le patient se sent en bonne forme et que pour le moment il est capable d »encaisser » les choses.

Lorsqu’on a dépassé les capacité d’adaptation de l’individu, c’est là qu’apparaît la maladie avec les symptômes et douleurs avec des données métaboliques physiologiques et psycho-émotionnelles qui commencent à être perturbées.

Comment peut on investiguer ce système neurovégétatif ?
On peut évidemment l’objectiver par l’électrocardiogramme, l’électromyogramme, l’électroencéphalogramme ,mais ils analyse de examens partiels du système neurovégétatif.
Hors il se trouve que avant de déclencher une maladie, il existe dans le corps une véritable guerre métabolique.? C’est à dire que le système neurovégétatif va être perturbé dans le corps pendant un moment et avant que la maladie ne se déclaré peut se dérouler plusieurs années.

Donc pour évaluer ce système il faut :
-analyser les conséquence de ce dérèglement sur les fonctions et les organes, tester le fonctionnement de chaque étage ganglionnaire et puis trouver les épines irritatives qui perturbent localement le fonctionnement de chaque étage ganglionnaire et le dérèglement des fonctions.

Si on veut être efficace dans notre approche de soins il faut avoir les outils capables de détecter les épines irritatives et faire le relationnel avec le déséquilibre de la personne.
Alors quels sont les examens qui nous permettent d’évaluer le dérèglement des fonctions et des organes.

Il y a bien évidemment les examens sanguins mais surtout l’examen protéomique sanguins qui est l’examen des protéines du sang et ce qui est très intéressant.

les protéines produites par le corps sont les acteurs des processus physiologiques et pathologiques siégeant dans notre organisme.

On sait qu’une légère modification quantitative ou qualitative d’un seul type de protéine peut suffire à déterminer un état pathologique.

En étudiant la hausse ou la baisse de certaines protéines dans le sérum du patient( au cours d’une prise de sang ) on recherche des modifications susceptibles de déterminer un état pathologique avant que tout symptôme de maladie n’apparaisse.

On obtient ainsi un véritable cliché de l’état de santé du patient à un moment donné qui va révéler ce qu’aucune radiographie ou analyse de sang ne peut montrer.
C’est une analyse reconnue de manière officielle par le monde médicale depuis 5-6 ans par le monde médicale. Ces protéines du sang sont indispensable pour que les gènes des chromosomes du corps puissent s’exprimer et pour pouvopir valider les théories sur le génomes avancées depuis plusieurs années, les scientifiques ont été obligés de valider les hypothèses et les travaux réaliser sur le protéome sanguin.

On peut ainsi de cette manière déceler un déséquilibre chez un patient en apparente santé grâce au protéome sanguin.

-Le vert : infection aiguë
-Les bleus et violet corresponde au système immunitaire

Quand on voit acétate de cuivre dans les valeurs hautes que ce soit à droite ou à gauche on peut quasiment être sur qu’une des origines de la décompensation du patient est d’origine dentaire. On peut ainsi valider l’hypothèse selon laquelle il y aurait un tropisme dentaire dans la pathologie de la personne.
Si par exemple on a des point bleus et violet dans des proportions faibles, on peut en déduire que le système immunitaire est en train d’être épuisé.

D’autres examens sont assez intéressants
. Le VEGA CHECK (analyse segmentaire)
· Le GDV du professeur Korotkov (effet Kirlian)
· Le système MORA (analyse des méridiens sous un autre angle)
Il y a également des tests kinésiologiques, la prise de pouls.
En iridologie, on peut voir certains organes surchargés en toxines et les mauvais habitude de vies prises par le patient
Le bilan informatisé protéomique utilisé conjointement avec l’appareil MORA reste toutefois le procédé le plus pragmatique.
Ce dont on a besoin c’est d’un appareil de « biofeed back », un appareil qui va nous permettre d' »interroger » le corps sur ce qui ne va pas et après avoir neutraliser les épines irritatives, de réinterroger et de constater que le problème a disparu.
On pratique l’examen MORA sur l’ensemble des méridiens d’un pieds et d’une main et on fgait des mesure successives.
50 représentant en MORA 100 kilo Ohm qui sur le plan de l’impédance représente la résistivité constante que l’on doit avoir avec ce type d’appareil.

Généralement les patients sont soit en dessus, soit en dessous soit en partie au dessus soit en partie au dessous.
Ce qui est intéressant et que lorsqu’on compare cet examen MORA au bilan informatisé, on s’aperçoit que lorsqu’on voit des valeurs sur le bilan informatisé (protéome) qui sont que du côté gauche en MORA thérapie, on va avoir des valeurs uniquement en bas (en hypo).
On voit qu’il y a une correspondance qui s’établie entre le bilan informatisé et l’examen MORA. C’est assez rassurant d’avoir différents examens qui par des procédés différents nous donnent des pistes communes.

Quand on a des valeurs à 50, le patient a un système neurovégétatif optimisé.
C’est alors seulement que les traitement en acupuncture homéopathie phythothérapie … seront vraiment efficace car le système va avoir du répondant au niveau de sa réponse.
On mesure avec le système MORA une 40 aine de points au niveau des mains et des pieds sachant que chaque doigt correspond à un étage ganglionnaire.

On prend ces mesure la première deuxième et troisième visite.

Une grande partie des problèmes au niveau du système neurovégétatif sont d’ordre dentaire.
Pourquoi les dents ? Parce que c’est dans la bouche que vous avez des choses qui se sont accumulés à la suite de traitements et qui ne son,t pas en accord avec le fonctionnement normal du corps.

On est à ce niveau avec des matériaux que l’organisme ne reconnaît pas et avec des soins qui perturbent l’organisme.
Du coup ces anomalies se manifestent 24h/24 et alourdissent le corps de manière chronique.
Comment les dents peuvent perturber le corps ?
Soit par voie nerveuse, soit par voie métabolique soit par voie biomécanique, soit par voie psycho-émotionnelle.

Les différentes perturbations d’origine dentaire que l’on peut retrouver en bouche sont les problèmes liés à la présence de différents métaux en bouche (électrogalvanisme), la corrosion électrochimique, les gencives infiltrés par des particules toxiques, les métaux toxiques diffusés dans la dent, des dents dévitalisées ou mortifiées, les dents vivante en inflammation avec ou sans douleurs, les dépassement de pâte d’obturation, les fractures de racines, les poches parodontales, les fragments de racines « oubliés » après extraction, les tache d’argyrose, qui sont es tâches noires que l’on voit dans la bouche lorsqu’il y a eut différents métaux (passés sous la gencive et parfois dans l’os), les cicatrices d’extraction, les pansement dentaires qui irritent la pulpe.
Il faut savoir qu’il existe beaucoup de pansement que l’ont met sur les dents qui pour le patient son complètement asymptomatique mais qui provoque dans la pulpe de la dent une inflammation. Et cela peut se voir au niveau des radios sur des dents qui présentent au bout de la racine de petites inflammations alors que la dent est tout à fait saines et cela est du au composite iou au pansement en contact avec la dente te que la dent ne tolère pas.
Le tartre sous les gencives est également perturbateur ainsi que les dents de sagesse enclavée qui générent des également des poches inflammatoires lorsqu’elle sont bloquées au cours de leur éruption.
Il y aussi les compression meniscales au niveau des condyles générées par des problèmes occlusaux lors d’abrasion des dents qui engendre une perte de hauteur d’occlusion, ou lors d’interférences occlusales
On peut avoir un stress du système neurovégétatif à cause d’une mauvaise occlusion.
On peut également avoir un stress de ce système à cause de compression dues à des prothèse inadaptées. (partielles ou complètes)
On peut donc dire que lorsqu’on travaille dans la bouche et qu’on ne respecte pas les règles de la physiologie du corps, on fabrique des pathologies.
Un praticien dentiste, J. Orsatelli a fait à Marseille une thèse en 1976 intitulée De l’identification de groupes réactionnels interdentaires et de quelques applications en thérapeutique médicale ».
Il s’agit d’une thèse de troisième cycle (qui permet d’avoir accès au professorat, elle est différentes de la simple thèse d’exercice au titre de chirurgien dentiste).
Ce dentiste avait accès en même temps aux dossiers médicaux à l’hôpital et était dentiste conseil à la sécurité sociale.
Donc il avait accès au panoramique dentaire et à la bouche des patients et aux problèmes médicaux généraux des patients.
Son étude portait sur 5574 cas sur 20 ans.
Il en a tiré une cartographie sur les relations dents organe.
Lorsque l’on fait un examen MORA qui détermine qu’il y a un problème sur tel dent, que le patient a un problème de douleurs quelques part ce tableau peut nous être utile poru orienter notre diagnostic même si tout n’apparaît pas ou alors les choses apparaissent mais pour une autre dent.
En effet, les dents interfèrent sur le reste du corps par voir nerveuse, hormonale, immunitaire… etc…
Lorsqu’il y a une incidence de la dent sur le corps par voie nerveuse directe on rentre dans le cas de ce tableau de cartographie.

Quand l’organisme considère quelque chose comme « néfaste » pour lui : lors d’une inflammation périapicale, pour une dent de sagesse incluse, ou un débris radiculaire, les ostéoclastes vont toujours tenter de « grignoter » ce qu’il considère comme un corps à éliminer.
C’est vrai pour l’os périradiculaire, mais également pour le cément qui recouvre la racine et qui protège la dent.
Une fois que cette couche aura été atteinte cela va entraîner un déversement des
Si la dent est infectée la perte de cette couche externe va permettre de déverser l’infection via les canalicules dentinaires dans l’ensemble de l’organisme.
La radiographie à elle seule ne peut pas faire le lien entre le déséquilibre du système nerveux autonome et les dents.
On a trop tendance à se focaliser dessus de manière aveugle.

En quoi les métaux en bouche perturbent le système neuro-végétatif ?
C’est du à la corrosion qui va entraîner la dispersion de produits toxiques dans le corps qui vont être ingérés puis disséminés dans le corps.
Des courants électriques vont déclencher des influx et ces influx nerveux vont agir au niveau du tonus musculaire.
A ce propos, sachez qu’il est déconseillé de procéder à un rééquilibrage occlusal si il y a ce type de phénomène avec plusieurs métaux en bouche qui vont agir sur le tonus musculaire de certains muscles manducateurs.
Les potentiel des cellules sont de l’ordre de 60mv.
Dans la bouche on va parfois jusqu’à 1 volt.
On peut avoir des spasmes musculaires intraitables à cause de ce phénomène.

Ces courants électriques peuvent dépolariser les membranes des cellules dans la bouche.
Chaque membrane a un côté + et un côté -. Cette polarisation sera alors inversée.
Ca empêche alors les échanges ionique de se faire (calcium, le magnésium etc…)
Cela empêche également les cellules de se dépolluer.
Les cellules qui ont des métaux lourds a sortir ne vont pas pouvoir le faire car le sens de polarisation de la membrane a changé.
Sur une échelle de potentiel, le titane et l’or sont à l’opposé. Si on veut faire une pile c’est le meilleur moyen !
Il y a quelques années, certains implants en titane contenait des vis en or (Branemark).
Pour les implants, les fabricants se sont surtout intéressés au problème d’allergie, au problème de longévité, à la biocompatibilité, l’ostéointégration mais jamais sur les conséquence à long terme dans l’os.
Ce qui peut être toléré au niveau de l’os par le corps ne veut pas dire qu’au niveau physiologique cela ne pose aucun problème.
La couche de passivation qui est censé permettre l’ostéointégration, pourrait se révéler néfaste sur le plan général si les ostéoclastes altérant cette couche dissémine le métal dans l’organisme.
Les implants en zircone (acide) peuvent être attaqués par la salive (basique) et passer sous forme ionique dans l’organisme…
L’or dentaire n’est pas pur. Il contient des métaux qui peuvent attaquer certains organes.
Concernant le phénomène de pile, il peut y a voir des sensibilités, des goût métalliques
D’amalgame à or il y a aussi des soucis, le mercure est encore mieux absorbé par l’organisme.
Une étude de la Fac de Toulouse a montré que dans les vaisseaux sanguins qui jouxtent une couronne dentaire on peut retrouver des particules.
La neutralisation des tâches d’argirose peuvent permettre au système neurovégétatif de se rééquilibrer.
On les retirer avec une anesthésie locale.
Après décollemet on regarde si ces tâches sont au niveau de la couche interne (au niveau du périoste, si c’est le cas on enlève le périoste)
Parfois tout est imprégner y compris l’os qui comporte des petites limailles. il faudra alors cureter l’os.
La toxicité des métaux en bouche est reconnu par l’institut Pasteur. C’est un article qui est paru dans l’Information dentaire de 1996.
Normalement, on ne devrait plus poser de métaux en bouche ni Nickel, Mercure, Cobalt… etc…
Selon cet article, ils présentent des propriétés cancérigènes et mutagènes.
Dans l’or on trouve du Palladium qui entraîne des pathologies au niveau gynécologiques.
Lorsque l’or est coulé, tout ce qui concerne le métal pur or se concentre à l’intérieur du matériaux et les particules non précieuses se trouvent à l’extérieur du matériaux.
On peut le constater lorsqu’un inlay en or se descelle, il laissera une couche noire à l’intérieur de la cavité.

50% de mercure, de l’argent, du cuivre, du palladium…
Il faut faire la différence entre un oligo métal et un métal
Un oligo métal va permettre d’être utilisé par la cellule au niveau métabolique.
Le métal, le corps n’a qu’une envie c’est de le parquer quelque part ou des tumeurs pourront se développer, des parasites pourront se mettre .

Dans les
Le Cadmium contenu dans les amalgames peuvent entraîner de l’hypertension

Le mercure peut être absorbé par le corps
-en l’avalant
-en le respirant
-en étant resorbé en passant par tatouage
-en passant dans la circulation sanguine.

En 1995 a eut lieu en Allemagne un procès retentissant contre le gros fabricant d’amalgames allemand Degussa a eu un retentissement mondial chez les fabricants d’amalgames.
1500 personnes, considérant que leur santé aurait été altérée par les amalgames dentaires comme ceux fabriqués par la firme Degussa, portent plainte contre cette firme.
Ils se basaient sur le rapport d’expertise des toxicologues de l’Université de Kiel (Wassermann et coll., 1997), sur mission du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Francfort, rapport finalement rendu public malgré les tentatives de la firme et de l’administration allemande de le conserver confidentiel.
La libération de mercure par les amalgames et l’absorption de ce dernier sont clairement établis, ainsi que son stockage dans des organes-cibles : reins, foie, cerveau (organe dans lequel il est piégé avec une demi-vie de 20 ans). Les vapeurs de mercure inhalées passent immédiatement dans le cerveau.
Ces faits incontestables sont en partie connus depuis les années 1930.
La question de savoir si l’absorption du mercure des amalgames est dangereuse est délicate (les troubles décrits sont répandus et peuvent être attribués à d’autres causes ) ; mais l’expertise a montré que sur plus de 10 000 études scientifiques sérieuses sur le sujet, un bon nombre décrit très concrètement le danger des amalgames et met en garde contre son utilisation.
Les médecins ayant pris en charge des patients porteurs d’amalgames ont pu établir en règle générale une multiplicité des symptômes, souvent d’ordre psychiatrique. Ces troubles ont régressé après la dépose (précautionneuse) des amalgames et l’administration d’un chélateur (le taux de 80% d’améliorations ou de guérisons semble indiquer que l’effet placebo dû à la dépose est peu important).
Il est certain que les amalgames constituent un danger non négligeable pour la santé humaine.
La firme Degussa est accusée de négligence car il n’y a pas de doute que les responsables connaissaient les dangers des amalgames ; d’ailleurs un collaborateur compétent de cette firme avait déjà en 1955 mis en garde contre les dangers des amalgames.
Afin d’éviter les poursuites judiciaires, un arrangement a eu lieu entre la firme et l’administration judiciaire d’une part, entre la firme et les plaignants d’autre part :
– la firme Degussa , pour avoir masqué la toxicité des amalgames dans sa publicité spécialisée, a dû verser à l’état 300.000 DM (à des fins de recherche).
– la firme a dû verser aux plaignants 1,5 millions de DM.

Conclusion du Procureur de la République Fédérale d’Allemagne
– Les firmes continuant à fabriquer des amalgames doivent avertir distinctement leurs clients des dangers des amalgames. […]
– Les dentistes doivent avertir leurs patients du risque présenté par les amalgames ; le dentiste qui omet ou minimise cette obligation d’information s’expose à en subir les conséquences légales.[…]
– La question de l’interdiction totale des amalgames par voie légale pourrait se poser dans l’avenir[…]
– Quiconque dans le futur estimerait pouvoir renoncer à mettre en garde par une notice d’accompagnement ou par une information suffisante les patients serait pénalement responsable, que ce soit à titre de fabricant ou de médecin, des dégradations de santé subies par ses clients ou ses patients.
– La responsabilité pénale des caisses de remboursement reste en discussion.
Désormais
L’entreprise Degussa ne fabrique plus d’amalgames, mais seulement des composites et des métaux précieux.
Les fabricants d’amalgames ont compris que le vent avait tourné : depuis le procès, la plupart d’entre eux produisent une liste impressionnante d’avertissements concernant l’usage et la toxicité des amalgames, afin de se protéger contre de futures plaintes.
Par ailleurs, une notice d’information sur la toxicité des amalgames est désormais affichée dans les cabinets dentaires allemands : les citoyens allemands sont donc désormais mieux informés que les citoyens français de la présence d’un métal dangereux dans les amalgames et de ses effets potentiellement délétères.
Cependant, malgré l’exemplarité de ce procès, les amalgames ne sont toujours pas interdits en Allemagne : ils y sont seulement soumis à une restriction pour les enfants et les femmes enceintes. Il est alors bien difficile de parler de victoire.
Enfin et surtout, les scientifiques de l’université de Kiel auteurs de l’expertise toxicologique ont été étrangement remerciés pour l’excellence de leur travail : leur unité de toxicologie indépendante a été démantelée en 2000…

80% des adultes entre 35 et 44 ans souffrent de maladies parodontales d’après l’enquête réalisée par l’ADF sous l’égide de l’OMS. Beaucoup estiment à tort cette situation inéluctable et se résignent à porter vers 60 ans un dentier, comme leurs parents. Mais cela ne s’arrête pas là. Le « déchaussement » des dents n’est pas la seule conséquence des maladies parodontales. Des études récentes dont une revue a été faite par Jean Noel Vergnes, Delphine Maret et Michel Sixou dans le journal Dentoscope du 21 Octobre 2008 ont montré l’implication de la maladie parodontale dans plusieurs pathologies générales.


 

 

Accouchements prématurés
Une multitude d’études ont montré une association entre la parodontite et le risque d’accouchement prématuré [1]. En revanche, le seul essai clinique d’envergure dans cette thématique ne semble pas indiquer qu’un traitement parodontal puisse diminuer le risque d’accoucher prématurément, toute cause de prématurité confondue [2]. De multiples mécanismes physiopathologiques pouvant être impliqués dans la survenue d’accouchement prématuré, les recherches actuelles s’orientent vers le rôle de la parodontite sur certains de ces mécanismes. Certaines causes d’accouchements
prématurés pourraient être liées à moncasino-fr.com l’inflammation chronique du tissu parodontal.

Maladies cardio-vasculaires
De nombreuses études épidémiologiques ont montré une association entre la parodontite et la survenue d’événements cardio-vasculaires [3]. Seul un essai clinique randomisé pourrait évaluer la causalité d’une telle association. Mais pour des raisons méthodologiques et logistiques, il est extrêmement difficile de mettre en place un essai clinique évaluant la diminution d’événements cardio-vasculaires chez des patients dont la parodontite a été traitée. Aujourd’hui, on ne peut pas affirmer que le traitement parodontal réduit le risque d’événement cardio-vasculaire. En revanche, on peut déclarer qu’un individu souffrant de parodontite est plus à même de développer dans le futur un événement cardio-vasculaire

Polyarthrite rhumatoïde
La parodontite et l’atteinte articulaire de la polyarthrite rhumatoïde partagent certaines similitudes histo-pathologiques. Un essai clinique randomisé pilote évoque une diminution significative de la sévérité de la polyarthrite rhumatoïde chez les sujets dont la parodontite a été traitée [4]. Toutefois, les modalités précises de prise en charge de la parodontite chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde restent encore totalement à définir à ce jour.

Pneumonie
Des études récentes ont montré une association entre la parodontite et la survenue de pneumonie ou de pathologie pulmonaire obs-tructive chronique. Cette association concerne essentiellement les sujets hospitalisés et à haut risque (patients âgés hospitalisés en soin intensif). Il semble que l’amélioration de la santé bucco-dentaire chez ces sujets diminue le risque d’apparition ou la sévérité de la progression des pathologies pulmonaires [5, 6].

Toute pathologie systémique potentiellement entretenue ou aggravée par un foyer d’infection chronique peut être liée à la parodontite. En effet, toute infection chronique est une source de médiateurs de l’inflammation, de produits de dégradation bactériens, voire de bactéries à l’état vivant. Ces éléments peuvent être relargués dans la circulation systémique et causer des désordres à distance.
Des hypothèses récentes évoquent l’effet à distance de la parodontite sur des pathologies multi-factorielles telles que l’ostéoporose [7], l’obésité [8] ou encore la maladie d’Alzheimer [9].
Les premières études d’observation montrent en effet une tendance à de telles associations, mais des études prospectives sont nécessaires afin de mieux comprendre la nature de ces liens. Il est fort probable que toutes ces relations à distance s’effectuent au travers de mécanismes physiopatholo-giques semblables.
Ainsi, la recherche fondamentale est actuellement un complément indispensable à la recherche épidémiologique.
Ajoutons que le traitement parodontal pourrait améliorer significativement la qualité de vie des patients qui en bénéficient [10]. Cette dernière affirmation confirme encore un peu plus que les enjeux de la décontamination parodontale dépassent la seule sphère buccale…

1 Vergnes J-N, Sixou M. Preterm low birth weight and maternal periodontal status: A meta-analysis. Am J Obstet Gynecol 2007;196:135.e1-135.e7.
1 DA, Matseoane S, Tschida PA (2006) OPT Study. Treatment of periodontal disease and the risk of preterm birth. N Engl J. Med 355 ( 8): 885– 894
1 The prevalence and incidence of coronary heart disease is significantly increased in periodontitis: A meta-analysis Export
by: A. A. Bahekar, S. Singh, S. Saha, J. Molnar, R. Arora
American Heart Journal, Vol. 154, No. 5. (2007), pp. 830-837.
4 Control of periodontal infection reduces the severity of active rheumatoid arthritis. Al-Katma MK, Bissada NF, Bordeaux JM, Sue J, Askari AD
5 Infect Control Hosp Epidemiol. 2008 Feb;29(2):131-6.
Infect Control Hosp Epidemiol. 2009 Jan;30(1):101-2; author reply 102-3.
Randomized controlled trial and meta-analysis of oral decontamination with 2% chlorhexidine solution for the prevention of ventilator-associated pneumonia.
6 Azarpazhooh A. Leake JL, « Systematic review of the association between respiratory diseases and oral health » ; J. PeriodontoL. 2006 Sep ; 77(9) : U65-82
7/ Gomes-Filho IS. Passos Jde S, Cruz SS, Vianna Ml, Cerqueira Ede M, Oliveira DC, dos Santos CA, Coelho JM, Sampaio FP. Freitas CO de Oliveira NF, « The association between postmenopausal osteoporosis and periodonta disease » ; J. Periodontol., 2007 Sep ; 7819) : 1731-40
8/ D’Aiuto F, Sabbah W, Netuveli G, Donos N, Hingorani AD, Deanfield J, Tsakos G, « Association of the metabolic synd with severe periodontitis in a large US. population-based survey », J. Clin. Endocrw Metab. 2008 Aug 5. [Epub ahead of :
9/ Kamer AR, Craig RG, Dasanayake Ap, Brys M, Glodzik-Sobanska L, de Léon MJ. « Inflammation and Alzheimer’s disease possible rôle of periodontal diseases ». Alzheimers Dément. 2008 Jul ; iUl : 2A2-50 Epub 2007 Dec 21
10/Inflammation and Alzheimer’s disease: Possible role of periodontal diseases
Angela R. Kamera, Ronald G. Craigab, Ananda P. Dasanayakec, Miroslaw Brysd, Lidia Glodzik-Sobanskad, Mony J. de Leonde

Selon André PICOT, toxicochimiste, Directeur de Recherche au CNRS et Président de l’Association Toxicologie Chimie de Paris (atctoxicologie.free.fr) et Marie GROSMAN, agrégée de sciences de la vie et de la Terre, co-présidente de l’association  » Non Au Mercure Dentaire « , il existe donc une forte probabilité pour que le mercure des amalgames soit un facteur étiologique majeur de la maladie d’Alzheimer (et des autres pathologies neurodégénératives) :
– L’incidence de la maladie d’Alzheimer est en progression dans les pays industrialisés, et est plus élevée dans les populations utilisant l’amalgame depuis des décennies.
– Le cerveau des porteurs d’amalgames subit une exposition au long terme à de faibles doses de mercure métallique, neurotoxique avéré. L’imprégnation
mercurielle du tissu cérébral est surtout corrélée au nombre d’amalgames, et augmente peu à peu au cours de la vie.
– Le cerveau et le sang des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer contiennent davantage de mercure inorganique que ceux des personnes non atteintes.
– L’exposition à de faibles doses de mercure métallique entraîne dans le cerveau un ensemble de perturbations cellulaires caractéristiques du syndrome Alzheimer.
-Le méthylmercure inhibe la synthèse de l’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel, provoquant perte de mémoire à court et long terme, difficultés de concentration, dysfonctionnements cognitifs, anomalies de la démarches et problèmes de coordination, perturbations visuelles et auditives, par exemple, cécité et surdité, diminution et /ou égarement des sens du toucher et de l’odorat, discours inarticulé, picotements et engourdissements des extrémités, particulièrement des mains et des pieds, tremblement de la tête et des membres, faiblesse et fatigue…
– Tous les porteurs d’amalgames sont exposés aux vapeurs de mercure, mais seules les personnes possédant des mécanismes de détoxication métallique peu efficaces ont un risque élevé de développer la pathologie.
D’autres éléments-traces toxiques comme le plomb potentialisent les effets du mercure
sur le système nerveux central. Un récent article de Monnet-Tschudi et collaborateurs constate l’existence d’un corpus considérable de preuves que les métaux dits lourds (en particulier le mercure et le plomb) seraient impliqués dans l’initiation de maladies neurodégénératives, et souligne l’importance de prendre des mesures préventives. P. Grandjean et P.J. Landrigan, dans un article de décembre 2006 qui a eu un grand retentissement dans la communauté scientifique, déplorent le niveau trop élevé de preuves requis avant de décider de l’interdiction d’une substance chimique, alors même que ses effets neurotoxiques sont bien connus, comme c’est le cas du mercure élémentaire et du cation méthylmercurique. P. Schofield, un neuropsychiatre australien, rappelle que les mécanismes de dégénérescence démarrent à des âges relativement jeunes, et que les stratégies préventives optimales des démences consisteraient à éviter les expositions aux substances toxiques dès le plus jeune âge .

La grande et longue étude prospective qui serait nécessaire pour prouver la relation de cause à effet entre une exposition au mercure et la Maladie d’Alzheimer est extrêmement difficile à mettre en place. Par comparaison, établir le lien entre tabagisme et cancer du poumon (et autres pathologies associées) fut un peu plus simple : la fréquence du cancer pulmonaire ayant considérablement augmenté au cours de la première moitié du vingtième siècle, chez les hommes seulement (les femmes jouaient alors le rôle de « témoins »), il fut possible d’établir
un lien avec l’augmentation du tabagisme masculin qui avait précédé cette « épidémie ». Il est beaucoup plus délicat de mettre en évidence une corrélation significative entre telle ou telle maladie et une exposition au long terme aux vapeurs de mercure, étant donné que toute
la population (du moins dans les pays développés) est exposée au mercure des amalgames (souvent dès le stade embryonnaire) : trouver un effectif suffisant de personnes jamais
exposées aux amalgames (population « témoin ») tient de la gageure.

Pourtant des preuves scientifiques existent bel et bien : Hendrie et ses collaborateurs ont mesuré l’incidence de la Maladie d’Alzheimer chez des Africains du Niger (les Yoruba) et chez des afro-américains (AA), 2 populations génétiquement proches : ces 2 populations présentent toutes deux une fréquence comparable et élevée d’allèles APOE4 (26 à 29%) (2). Pourtant, l’incidence annuelle de la Maladie d’Alzheimer – standardisée en fonction de l’âge – est plus de 2 fois plus élevée chez les AA (2,52%) que chez les Yoruba (1,15%), mettant en évidence l’importance de facteurs environnementaux (3). On observe donc que dans ces deux populations génétiquement comparables, c’est la plus exposée au mercure dentaire (les afro-américains des USA) qui a le plus de risques de développer une Maladie d’Alzheimer. Les adultes Yoruba n’ont eux quasiment pas de dents obturées par des amalgames. Les caucasiens des Etats-Unis, qui possèdent une fréquence moyenne d’allèles APOE4 * beaucoup plus faible que les AA ( 13 à 16% : 1, 4 ; 5), ont un risque moins élevé que les afro-américains de développer cette pathologie (19,2 versus 34,7) (6) : les Afro Américains, possédant en moyenne moins de possibilités d’éliminer le mercure que les blancs américains, ont ainsi plus de risques qu’eux d’être atteints, pour une exposition comparable au mercure. Il existe d’autres susceptibilités génétiques à la maladie d’Alzheimer, comme la plus ou moins grande capacité à synthétiser des métallothionéines en réponse à une exposition au mercure. Ces protéines, dont la principale fonction est le transport du zinc et du cuivre, sont capables, en chassant ces oligoéléments, de fixer fortement les cations mercuriques présents dans le cerveau, permettant ainsi leur élimination. Cette variabilité génétique peut aussi expliquer l’inégalité devant une exposition mercurielle comparable (6). Un polymorphisme dit BDNF (brained-derived neurotrophic factor) semble aussi jouer un rôle dans la vulnérabilité à une exposition mercurielle à long terme (7).

Les chercheurs du laboratoire de recherche de Judes Poirier, au Centre d’études sur le vieillissement de McGill, ont également identifié ce gène défectueux qui sécrète l’apolipoprotéine E de type 4 (ApoE4), empêchant le transport du cholestérol vers le cerveau et favorisant l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Ce gène anormal favorise non seulement le déclenchement de la maladie, mais il peut aussi interférer considérablement sur la réponse de patients atteints de la maladie d’Alzheimer aux médicaments destinés à renforcer la mémoire.

Cette découverte est susceptible de faire avancer le diagnostic de façon importante et de permettre le développement de traitements personnalisés beaucoup plus efficaces grâce à la pharmacogénomique, ou étude de la constitution génétique des patients, et à la manière dont celle-ci freine ou accroît l’efficacité des médicaments.

« Nous avons incontestablement mis le doigt sur le facteur de risque génétique le plus important de la forme courante de la maladie d’Alzheimer », précise Judes Poirier.

Judes Poirier travaille avec les sociétés dérivées de McGill pour élaborer un médicament de nature à compenser la baisse du taux d’ApoE4 chez les patients porteurs de ce gène défectueux. Il espère ainsi retarder l’apparition de la maladie d’au moins cinq ans.

Au cours de la dernière année, dans deux articles rédigés par des chercheurs provenant d’importantes universités, on pouvait lire que le mercure, et uniquement le mercure, pouvait être la cause des deux traits pathologiques les plus importants au plan du diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Il faut également ajouter que le mercure agit de cette façon même à des concentrations nanomolaires. Il s’agit donc là de concentrations qui sont inférieures ou presque similaires à celles que l’on mentionne dans la plupart des comptes rendus qui font état d’analyses effectuées sur les taux de mercure retrouvés dans le cerveau humain. Il faut d’abord dire que même à un très faible taux (10-9), le mercure entraîne une augmentation de la sécrétion de la protéine amyloïde (qui compose les plaques séniles ou amyloïdes) et de la phosphorylation de la protéine tau (voir Oliveri et coll., J. of Neurochemistry, V. 74, p. 231, 2000) et il est également responsable de la formation d’enchevêtrements neurofibrillaires (Leong et coll., NeuroReports, V. 12 (4), p. 733, 2001). Des neurones en culture ont permis aux chercheurs d’en arriver à ces observations qui permettent d’établir le diagnostic de maladie d’Alzheimer. En outre, dans un article publié récemment par le Dr Ashley Bush dans le périodique Neuron, on laisse entendre que la maladie d’Alzheimer pourrait être attribuable à une accumulation de métaux lourds. Cet article porte principalement sur la chélation du zinc et du cuivre, ce qui a pour effet de réduire la formation de plaques amyloïdes chez les rats (le mercure n’a pas fait partie de l’étude). Cependant, ces métaux, tout comme c’est le cas pour le mercure et l’argent, peuvent se retrouver dans les amalgames dentaires. La majeure partie des données de cette étude vient confirmer celles qui ont été publiées précédemment dans certains articles, mais qui sont résumées dans un seul article (Pendergrass et Haley, Metal Ions in Biological Systems, V. 34, chap. 16, Mercury and Its Effects on Environment and Biology, Siegel and Siegel EDS, Marcel Dekker, Inc. 1996). Ces données permettent donc de révéler que l’ajout de très faibles quantités de mercure à des homogénats de cerveau humain entraîne l’inhibition d’enzymes importantes (créatine kinase, glutamine synthétase et tubuline). Il est à noter que, dans le cerveau des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, l’inhibition de ces enzymes est également très marquée. La conclusion qui s’impose alors est la suivante : toute exposition au mercure ou aux composés qui en contiennent vient exacerber la maladie d’Alzheimer et on peut même dire qu’une exposition chronique à de faibles quantités de mercure pourrait être la cause de cette maladie.

Il est très difficile de prouver que le mercure ou les composés organo-mercuriels sont à la source d’une maladie spécifique que l’on peut identifier à l’aide des symptômes qu’elle provoque. La raison en est le nombre élevé de variables confusionnelles présentes dans notre environnement. Cependant, puisque des enfants souffrent d’autisme et de troubles apparentés et que de nombreuses personnes âgées sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, nous pouvons déterminer qu’ils ont franchi la mince ligne rouge qui mène aux troubles neurologiques. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’utilisation du mercure dans la médecine et l’art dentaire, particulièrement si elle est prolongée et excessive, est en grande partie responsable de ce fait.

Le docteur Hyman Schipper s’intéresse aux mécanismes qui causent le vieillissement et la dégénérescence des cellules nerveuses. Il a mis au point un modèle cellulaire permettant d’étudier les mécanismes neurotoxiques attribuables à une exposition faible mais chronique aux métaux. Ses travaux ont montré que l’ajout de cystéamine aux cellules gliales en culture (in vitro) et dans le cerveau de rat (in vivo) accélère le vieillissement. Le chercheur a démontré plus précisément que les membranes des mitochondries des astroglies vieillissantes (des cellules cérébrales non neuronales) sont plus susceptibles d’accumuler des métaux tels que le fer, le cuivre ou le chrome. Ces métaux pourraient ensuite générer des produits oxydants et causer ainsi des dommages ultérieurs aux cellules environnantes.

Les plus récents travaux du docteur Schipper portent sur l’exposition faible mais chronique au mercure, un type d’exposition comparable à celui provenant d’un amalgame dentaire ou de l’ingestion de poissons contaminés. Ces résultats préliminaires indiquent que les membranes des mitochondries des astroglies accumulent le mercure, de la même façon qu’elles le font pour le fer et le chrome. Le chercheur tente maintenant de vérifier si les effets observés sont aussi médiés par un stress oxydatif intracellulaire. Le docteur Schipper souhaite ensuite développer un modèle animal pour étudier la neurotoxicité du mercure des amalgames dentaires. Mentionnons que les principaux travaux du chercheur portent sur la séquestration du fer par les astroglies et sur leur rôle dans la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégénératives.

Il est donc ici indispensable d’appliquer le principe de prévention : les effets toxiques du mercure élémentaire (comme ceux du cation méthylmercurique) sont bien connus, et le faisceau d’arguments scientifiques concernant le lien entre neurodégénérescences et exposition au mercure des amalgames extrêmement convaincant. Il existe désormais suffisamment de données concernant les effets toxiques dus à l’exposition au mercure élémentaire du système nerveux central, pour que l’on fasse cesser de toute urgence l’usage du mercure dans les soins dentaires afin de lutter contre le fléau sanitaire et social que représente la maladie d’Alzheimer (ainsi que d’autres pathologies dans lesquelles le mercure peut être impliqué : autres maladies neurodégénératives, autisme, maladies dites autoimmunes et/ou inflammatoires : syndrome de Goujerot-Sjögren,
maladie de Crohn,…, maladies cardiovasculaires, certains cancers,…). A l’avenir, il est indispensable de mettre en place au niveau européen des tests de toxicité pour tout matériau dentaire (tests de cytotoxicité, immunotoxicité, génotoxicité, tératogénicité,…) avant toute mise sur le marché, afin de protéger la population. L’innocuité devrait désormais devenir le premier critère de choix d’un matériau dentaire, comme elle aurait toujours dû l’être…

1 : Number of dementia sufferers in Europe between the years 2000 and 2050.
Wancata J, Musalek M, Alexandrowicz R, Krautgartner M. Eur Psychiatry. 2003 Oct;18(6):306-13
2. Alzheimer’s disease, genes, and environment: the value of international studies.
Hendrie HC, Hall KS, Ogunniyi A, Gao S Can J Psychiatry. 2004 Feb;49(2):92-9
3. Lessons learned from international comparative crosscultural studies on dementia. Hendrie HC
Am J Geriatr Psychiatry. 2006 Jun;14(6):480-8
4. Apolipoprotein E (APOE) allele distribution in the world. Is APOE*4 a ‘thrifty’ allele?
Corbo RM, Scacchi R Ann Hum Genet. 1999 Jul;63(Pt 4):301-10
5. Apolipoprotein epsilon4 allele frequency in young Africans of Ugandan descent versus
African Americans. Willis F, Graff-Radford N, Pinto M, Lawson L, Adamson J, Epstein D, Parfitt F, Hutton M, O’Brien PC.
J Natl Med Assoc. 2003 Jan;95(1):71-6.
6. Metallothionein-I and -III expression in animal models of Alzheimer disease. Carrasco J, Adlard P, Cotman C, Quintana A, Penkowa M, Xu F, Van Nostrand WE, Hidalgo J. Neuroscience. 2006 Dec 28;143(4):911-22. Epub 2006 Oct 4
7. Chronic low-level and motor function. Echeverria D, Woods JS, Heyer NJ, Rohlman DS, Farin FM, Bittner AC Jr, Li T, Garabedian C.
Neurotoxicol Teratol. 2005 Nov-Dec;27(6):781-96

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* à propos de l’APOE
Les effets toxiques d’une exposition mercurielle seront beaucoup plus importants si les mécanismes de détoxication du mercure sont insuffisants. Ces mécanismes sont sous la dépendance de gènes spécifiques, de mieux en mieux étudiés. Le polymorphisme du gène de l’apolipoprotéine E (APOE) constitue un facteur de susceptibilité génétique bien connu dans la MA. Ce gène existe sous 3 formes (ou allèles) : APOE2, APOE3 et APO4. Les porteurs des 2 allèles APOE2 sont les moins exposés au risque de développer la MA, alors que ceux qui possèdent 2 APOE4 ont un risque maximal. Farrer et coll. ont ainsi, dans une méta-analyse, évalué que les caucasiens homozygotes pour APOE2 ont 25 fois moins de risques de développer la MA que les caucasiens homozygotes pour APOE4 (OR =0,6 vs 14,9) Fitzpatrick et coll. ont estimé que l’incidence de la MA à 80 ans pour les homozygotes APOE4 est de 56,4 (pour 1000
personnes-années), et de 29,6 au même âge pour ceux qui ne possèdent pas cet allèle. Le génotype APOE détermine en grande partie l’âge moyen de développer la maladie et le risque en cas de troubles cognitifs légers. La possession d’allèles APOE4 est donc un facteur prédictif essentiel de la survenue de la MA dans les pays riches

Source : http://atctoxicologie.free.fr
Hyman Schipper, M.D., Ph.D.
Tél. : (514) 340-8260, poste 5588
czhs@musica.mcgill.ca
http://www.innovationcanada.ca
http://www.frsq.gouv.qc.ca/
http://autismemtl.iquebec.com/2002/haley_fr.html