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Archive de juillet, 2009


Un fichier de l’Association Odenth

Comment traiter les douleurs musculaires des muscles masticateurs ? Ces symptômes trouvent leur origine dans une hyperactivité chronique des muscles masticateurs (généralement amplifiée durant le sommeil car incontrôlable).
On rencontre généralement ces contractures réflexes dans les cas :
– de « BRUXISME »
– de TRAUMATISMES OCCLUSAUX
– dans les SERRAGE para-fonctionnel des DENTS,
– dans le cas de certains types de céphalées chroniques et de douleurs migraineuses
Le NTI-tss peut être utilisé pour le traitement et la prévention de certains types de DYSFONCTIONNEMENTS CRANIO-MANDIBULAIRES (DCM) liés aux para-fonctions musculaires et peut s’accompagner d’un geste thérapeutique de rééquilibration occlusale au niveau de l’ensemble des arcades dentaires et d’une réhabilitation prothétique de l’arcade  » défectueuse ».
Le NTI-tss peut être également utilisé pour la protection temporaire d’une zone implantaire ou d’une restauration prothétique.
Le système NTI se présente sous la forme d’un petit dispositif acrylique personnalisé pour chaque patient et inséré sur les incisives supérieures. Il comporte un élément de désocclusion, qui de par sa forme particulière, permet d’obtenir un point de contact unique au niveau incisif.
Ce dispositif permet de réduire sensiblement cette hyperactivité musculaire en exploitant le réflexe inhibiteur du nerf trijumeau (angl.: NTI).
Ce réflexe intervient, quand des capteurs nociceptifs enregistrent une pression excessive sur les incisives. Ils déclenchent alors une inhibition de la contraction des muscles élévateurs de la mandibule.
Essentiellement, le NTI-tss sert à :
-créer une DESOCCLUSION entre les deux mâchoires, par exemple pour éviter l’usure dentaire chez le patient qui « grince » la DECONTRACTION des muscles masticateurs en réduisant sensiblement la capacité même du patient de serrer fortement ses dents.
Le NTI-tss est donc parfaitement adapté au traitement SYMPTOMATIQUE de l’hyperactivité para-fonctionnelle des muscles masticateurs ainsi que pour la DECONTRACTION temporaire en vue d’une prise de l’occlusion et d’un traitement de fond prévu par la suite.

Les derniers résultats de l’équipe de la clinique pour la prothèse et les myo-arthopathies de l’Université de Bâle démontrent que l’utilisation du NTI-tss améliore les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs

L’équipe qui entoure les Professeurs Carlo Paolo Marinello et Jens Christoph Türp (clinique pour la prothèse et les myo-arthropathies de l’université de Bâle en Suisse) vient de présenter les résultats de sa récente revue systématique à propos du NTI-tss.

Devant un parterre de spécialistes des dysfonctions cranio-mandibulaires, lors du congrès annuel de la Société Scientifique du Diagnostic et de la Thérapie Fonctionnelle (DGFDT) en Allemagne, réuni les 30 novembre et 1er décembre 2007 à Bad Homburg près de Francfort, le Dr Henrike Stapelmann a présenté ses conclusions suivantes : les données disponibles (dans la littérature scientifique au niveau mondial) suggèrent qu’avec le NTI-tss on obtient une amélioration pour les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs, similaire à l’utilisation d’une gouttière occlusale (Jokstad 2005).

Les données des cinq études cliniques randomisées et contrôlées prises en compte, ainsi que plus de 60 autres publications sur le NTI-tss, suggèrent que la multitude de rapports positifs publiés partout dans le monde par des omnipraticiens sont confirmés, et que les réserves émises par certains auteurs ne sont pas suffisamment documentées. L’étude détaillée est en attente de publication.

Questionné par l’assistance au sujet du risque de l’avalement, voire de l’aspiration du dispositif, le Dr Stapelmann précise que selon sa propre expérience clinique et en respectant les consignes du fabricant par rapport à la mise en bouche, le NTI-tss est suffisamment rétentif et ne présente pas de risque démesuré.

De même, elle confirme que le seul port nocturne du système avec rétablissement quotidien de la fonction évite tout risque d’égression molaire. Elle assure de même que les prétendus « mouvements des dents » le matin au réveil (dont se plaignent parfois les porteurs de tout type de gouttières, y compris du NTI-tss) ne sont en réalité que les effets de la relaxation musculaire et d’une modification de position de la mandibule. Dans la presque totalité de ces cas, le patient retrouve « sa » position de confort dans les minutes qui suivent, et le repositionnement (associé à la diminution, voire la disparition des symptômes) peut en lui même être un indicateur de l’efficacité du traitement.
En tout cas, comme pour tout traitement, le contrôle régulier du dispositif et de sa rétention est fortement conseillé et fait, par ailleurs, partie intégrale des consignes données par le fabricant.

Dirk Unkelbach, gérant de la société e-motion, distributeur du NTI-tss en Europe, s’est félicité de cette nouvelle approbation scientifique pour le NTI-tss : « Nous sommes évidemment heureux d’entendre les spécialistes suisses et allemands se prononcer de manière aussi favorable sur le sujet et avaliser le travail scientifique accompli par des chercheurs du monde entier. Il a fallu du temps avant qu’il ne soit pris en considération en France ! »

Selon M. Unkelbach, il reste néanmoins important de se rappeler que « le NTI-tss n’est pas la solution miracle’ à tous les maux ». Comme d’autres traitements, il exige un diagnostic rigoureux des signes et symptômes et ne peut résoudre que des problèmes pour lesquels il est destiné : c’est-à-dire toute situation où le praticien recherche la désocclusion et/ou la décontraction des muscles masticateurs du patient.

Dans la revue « Le Chirurgien dentiste de France du 9 Octobre 2008 le Dr Lazaro répond à une interview au sujet du NTI-SS dans le traitement des pathologies occlusales et dysfonctionnement de l’apareil manducateur…

Quels sont les effets du NTI-tss sur les douleurs d’ATM ?
Quand je vois un patient arriver avec des douleurs au niveau de l’ATM, ma priorité est avant tout de supprimer la souffrance. Je commence donc par lui poser un NTI-tss. Cela déspasme rapidement les masséters et les ptérygoïdiens et le patient se sent mieux. Ensuite, si je détecte un problème au niveau de la mastication, un problème d’ATM, c’est qu’il y a un problème d’occlusion et qu’un traitement de fond sera sans doute nécessaire. Mais je commence toujours par traiter la douleur.
Est-ce qu’en parodontologie le NTI-tss peut rendre service ?

Le NTI-tss est efficace partout où vous voulez supprimer la surcharge occlusale. Je vois tous les jours au cabinet des patients dont les problèmes paro sont aggravés par le stress et les tensions musculaires…

Et chez les patients qui souffrent de céphalées chroniques ?
Les douleurs neuropathiques, c’est-à-dire provenant de lésions de branches nerveuses au niveau du ganglion trigéminal, prennent notamment la forme de céphalées chroniques. Elles peuvent être traitées à leur début en réduisant l’activité para-fonctionnelle des muscles masticateurs. C’est pour ça que le NTI-tss a de si bons résultats chez les patients migraineux aussi.

C’est presque « trop beau » ?
Le NTI-tss n’a rien d’un remède miracle. C’est tout simplement un moyen rapide à mettre en œuvre pour permettre une décharge occlusale. A chacun de voir ensuite si un traitement spécialisé doit être mis en œuvre…

Pour prévenir les caries, il est un moyen naturel paradoxal : le sucre de canne bio. Mais la nature s’avère particulièrement généreuse, puisque de nombreuses plantes possèdent de puissantes propriétés anti-carie sans risques d’effets secondaires.

Aussi incroyable que cela paraisse, le sucre peut prévenir les caries, et même très efficacement. Mais il ne s’agit pas de n’importe quel sucre ! Ni le sucre raffiné, évidemment, ni le sucre de canne en morceaux ou en cassonade, ni le miel, ni le sirop d’érable, ni la mélasse. Il suffit de remplacer n’importe lequel de ces sucres -ou les succédanés protidiques- par le sucre de canne bio, brut de pression, en poudre, avec toutes ses fibres végétales, pour disposer d’un traitement anti-carie permanent.

Des plantes alimentaires anti-carie
D’autres études cliniques menées récemment sur l’extrait de thé vert, l’extrait de graine de périlla, le pycnogenol®, le pistachier de l’Ile de Chios, l’Aloe vera, le Gotu kola, la vitamine E et l’huile de l’arbre à thé ont montré que ces plantes sont également d’excellents moyens de prévention des caries.
L’extrait de thé vert apporte tout un ensemble de puissants antioxydants et combat la plaque dentaire et les bactéries grâce aux polyphénols qu’il contient. Ils agissent comme agents antiplaques en supprimant la glucosyle transférase que les bactéries de la cavité buccale utilisent pour se nourrir de sucre.
«Des recherches ont montré que l’extrait de thé vert, écrit la journaliste scientifique Yolaine Carel, peut tuer des bactéries buccales et inhiber l’activité de la collagénase, une enzyme naturelle qui devient trop active en présence de bactéries surdéveloppées.

Elle devient alors capable de détruire le collagène sain du tissu de la gencive.»
De plus «l’extrait de thé vert inhibe les concentrations de Streptococcus mutans, une bactérie impliquée dans le développement de caries dentaires.» La périlla (Périlla frutescens) est une herbe japonaise utilisée en médecine traditionnelle depuis des centaines d’années. Des études montrent que l’application d’extrait de graines de périlla freine la formation de la plaque dentaire. Elle inhibe la croissance des micro-organismes (bactéries), réduit l’inflammation gingivale et améliore la capacité de la cavité buccale à lutter contre les maladies. L’extrait de graines de périlla contient des «glycons de polyphénol» qui stimulent l’activité antibactérienne. Il aide à prévenir les caries dentaires et les maladies parodontales par son action anti-bactérienne et anti-inflammatoire.
Le mastic, une variété de pistachier qui ne pousse que sur l’île de Chios en Grèce, a également une action anticarie, mais de manière indirecte, en protégeant les gencives des attaques de la plaque dentaire. «.Après avoir mâché du mastic pendant 5 jours, des sujets ont constate que leur plaque dentaire avait diminué de 30% par rapport à celle de sujets témoins sous placebo.
Le mastic semble capable de prévenir ou de réduire efficacement la formation de la plaque dentaire par une action sur une catégorie de globules blancs, les leucocytes polymorphonucléaires, que l’on trouve dans la fissure gingivale, entre les dents et les gencives. Ces cellules constituent la première ligne de défense des gencives contre l’inflammation», précise Yolaine Carel.
«Dans une étude réalisée à l’Université Aristote, en Grèce, 12 étudiants avec peu de caries dentaires ont interrompu pendant dix jours leurs soins dentaires. Les cinq premiers jours, ils se sont simplement abstenus de se brosser les dents. Les cinq jours suivants, cinq d’entre eux ont mâché 1 gramme de mastic trois fois par jour, alors que les cinq autres mâchaient un placebo. La plaque bactérienne des dents du fond de chaque sujet a ensuite été collectée, pesée, analysée et des photos ont été prises. Les résultats ont clairement montré qu’avec un usage systématique de mastic, la plaque bactérienne était significativement réduite de 41,5% par rapport aux cinq premiers jours. Les auteurs de l’étude en ont conclu qu’il serait idéal d’introduire du mastic dans des pâtes dentifrices comme mesure préventive et thérapeutique de l’hygiène dentaire.» Le gel d’Aloe vera peut également avoir une action contre les caries en favorisant la prophylaxie de la carie.
Il est capable de stimuler la guérison des plaies en augmentant le renouvellement du collagène. Il a également une activité anti-inflammatoire, en bloquant certaines intégrines, des protéines qui, autrement, aideraient des cellules défensives comme les neutrophiles à créer des lésions dans les tissus. Le Gotu Kola et la vitamine E favorisent la guérison des plaies et la croissance du tissu conjonctif tout en combattant les radicaux libres. Ils sont donc tout indiqués pour renforcer l’action des extraits de thé vert et de graine de périlla. L’huile de l’arbre à thé (Tea Tree), utilisée en bain de bouche, est capable de tuer quatorze des quinze bactéries que l’on trouve couramment dans la bouche. Toutes ces plantes sont classées «alimentaires» et par conséquent ne présentent aucun danger.

Un Chewing-gum contre les caries !
Les Oligo-proanthocyanidines (OPC), de la famille des flavonoïdes l’on trouve entre autres dans le Pycnogenol® ont des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes.
Une étude clinique sur 40 personnes a évalué les effets bénéfiques potentiels d’un chewing-gum contenant 5 mg de Pycnogeno ®.
En 14 jours d’utilisation, ce chewing-gum a provoqué une amélioration de la santé de la gencive et une diminution de la plaque dentaire. Aucun résultat similaire n’a été observé dans le groupe témoin. L’activité anti-oxydante des OPC est 50 fois plus puissante en laboratoire, que celle de la vitamine E et 20 fois plus que celle de la vitamine C.


source Revue Diet’infos Juin 2005 – DIET’INFOS 8 rue Darwin
75018 PARIS
Le magazine gratuit de l’alimentation saine et de médecines naturelles. Distribué en magasins de diététique.

Après une anesthésie locale, en cas de pulpite aigue, lorsque le tire-nerf entre en action, il peut y avoir une goutte de sang ; en taillant une couronne, en traquant une carie près de la gencive ou même lorsqu’on va découper la gencive pour gagner un peu de hauteur pour une couronne, il y a ce petit saignement qui fait perdre du temps et irrite le praticien sans parler de l’hémorragie lors des extractions ou des résections apicales.
– Il suffit de placer deux ou trois granules (gr) de China 7 CH dans la bouche du patient, de lui recommander de les mettre sous la langue et d’attendre quelques dizaines de secondes. Il y aura presque toujours une amélioration très importante. Il est possible de prescrire systématiquement China 7 CH à prendre quelques minutes avant chaque consultation où il y a une intervention avec risque d’hémorragie. Il est possible également de donner 2 granules quand le patient est sur le fauteuil, même si l’on a commencé à travailler en bouche.
– China peut se donner en 4, 5, 7 ou 9 CH sans que l’on puisse voir de grandes différences. L’association dans un même tube de 4 + 5 + 9 + 15 + 30 CH ne semble pas plus efficace.
– China est le grand remède de l’hémorragie. Il est à prescrire chaque fois qu’il y a ou qu’il peut y avoir hémorragie. Il arrête un épistaxis par exemple en quelques dizaines de secondes. Son action est très fidèle. S’il n’y a qu’un seul remède à connaître en homéopathie pour le chirurgien-dentiste, c’est celui-là.
– L’hémorragie dans la prévention d’une extraction : China 4 CH va être prescrit systématiquement avant et après une extraction.
– Avant l’extraction, on va donner quelques prises de China 4 CH dans les heures qui précèdent l’extraction, la veille, et le jour même.
– Phosphorus 7 CH : Phosphorus, le phosphore, est un très grand remède homéopathique d’hémorragie. Il sera prescrit de la manière suivante : 5 gr de Phosphorus 7 CH le matin de l’intervention au réveil. Son action renforce celle de China. Il est généralement moins rapide mais agit plus en profondeur.

« Notions élémentaires d’homéopathie à l’usage de l’odontologiste »
Selon Jean Léger : Chirurgien-dentiste, diplômé de la faculté de médecine de Paris
EMC 1993

ZERAMEX® est un nouveau système d’implant entièrement fabriqué en céramique ZIRKONIATZP-HIP.
Ce système souhaité par les patients lors de restauration dentaire, se fonde sur la biocompatibilité, avec un matériau plus proche de la nature.
A l’inverse de l’implant en titane, ce matériau en céramique de haute qualité se rapproche de la substance dentaire, que ce soit en terme d’esthétique, de biocompatibilité, ou de biomécanique.
ZERAMEX® est de couleur blanc clair, très similaire à la couleur naturelle des dents. ZERAMEX® est non seulement très bien toléré par les tissus mais remplit aussi les critères esthétiques les plus exigeants mais il se distingue par sa haute résistance aux ruptures et aux contraintes externes. La macrostructure de la surface de l’implant permet une bonne intégration osseuse.
Voici ses caractéristiques :
-Biocompatibilité élevée
-Module d’élasticité semblable à celui de l’os maxillaire
-Durabilité et stabilité inégalées
-Absence de métaux nocifs ou de métaux lourds
-Convient aux patients allergiques aux métaux
-Très bonne tolérance muqueuse
-Aucune interaction avec d’autres matériaux dentaires déjà présents dans la bouche
-Offre toutes les possibilités des techniques de collage modernes
-Compatibilité avec toutes les techniques modernes de préparation et d’opération

Entre 1925 et 1941, Ferdinand Huneque pratiquait l’infiltration de procaïne dans le site d’une cicatrice ou d’un tissu irrité pour faire disparaître des troubles locaux ou à distance. Il obtenait la disparition de migraines après injection intraveineuse et périveineuse de procaïne, ainsi que la rétrocession d’une périarthrite scapulo-humérale ankylosante, après infiltration d’une cicatrice ancienne. Huneque concluait que la rapidité de l’action thérapeutique excluait le rôle direct d’éléments toxiques ou hormonaux. Il incriminait la seule action du système nerveux dans ce phénomène instantané. De là, il établissait trois postulats :
  Toute affection chronique peut être sous la dépendance d’un « champ perturbateur » (épine irritative).
  Tout endroit de l’organisme peut devenir le siège d’un « champ perturbateur ».
  L’injection d’anesthésique local au voisinage du « champ perturbateur » peut supprimer instantanément des troubles à distance.
Technique En se gardant de toute contre-indication, pratiquer sur un patient allongé l’infiltration de procaïne (1 cm3 de soluté à 2 %) dans une cicatrice, dans un tissu irrité, blessé, peut faire disparaître, « à la seconde même » (« Sekunden Phänomen » de Huneke. A ne pas confondre avec le « phénomène transitoire » qi se manifeste après la supression de l' »épine irritative »), un symptôme douloureux articulaire, musculaire, organique, superficiel ou profond. La procaïne, en injection locale, se fixe dans le tissu neural sans anesthésier le centre nerveux. Elle possède une vertu anti-inflammatoire facilitant la microcirculation dans les tissus. Certaines études instruisent d’une recharge micro-électrique, d’une repolarisation du tissu innervé défectueux. Les trajets vasculaires et nerveux irrités par un corps étranger, par une blessure ou par une cicatrice, en n’importe quelle localisation, produisent des troubles déterminants dans la pathologie générale. Une pièce orthopédique, vissée dans un os ou un grain de talc (tombé d’un gant chirurgical) peut provoquer un symptôme douloureux à distance. Anesthésier ce genre de « champ perturbateur » freine ou gomme, à distance, des troubles fon-tionnels souvent douloureux. Une enflure douloureuse de la jambe se résorbe après quelques infiltrations locales périartérielles. Neuralthérapie et odontostomatologie ’ La carie, le curetage et l’obturation « blessent » le tissu dentaire. Une « cicatrice » se forme ; un relief calcique se perçoit à la radiographie. Cette néo-formation d’ivoire se situe sur la paroi de la chambre pulpaire, innervée et irriguée. Lors de la dépulpation par le tire-nerf, la rupture du mini câblage vasculo-nerveux donne forme à une « cicatrice » indélébile dans le fond de l’os alvéolaire. Certaines substances pharmaceutiques, placées dans la dent, intoxiquent les tissus sous-jacents. Des dislocations cellulaires incontrôlées se constituent lors de la « blessure » du ligament, de l’os de soutien, du cément ou de la gencive. Le tartre chargé de bactéries, les corps étrangers (implants ou débris d’amalgame ou de pâte thérapeutique), plantés dans les gencives ou inclus et oubliés dans le tissu osseux de certains édentés, « blessent » les cellules vivantes et leurs terminaisons nerveuses. Résultat : « cicatrices » vicieuses invisibles à la radiographie ; elles retentissent à distance, en symptômes souvent douloureux ou fonctionnels. En se conformant à la procaïnothérapie, on obtient certains soulagements immédiats dans l’organisme malade. Pour ce faire, on injecte de la procaïne autour des « blessures » ou des « cicatrices » bucco-dentaires. Exemples :
  Une oppression avec insuffisance respiratoire et douleur au genou s’estompent au moment de l’injection de procaïne dans la gencive d’une prémolaire inférieure dépulpée.
  Une douleur dorsale, « en poignard », régresse lors du même procédé dans le site gingival d’une incisive supérieure « plombée ».
  La même infiltration calme la douleur ressentie dans une vertèbre cervicale, au plexus solaire ou au gros orteil.
  L’anesthésie de la gencive – incisive latérale supérieure cariée – pallie une « morsure » à l’aine.
  Dans la zone prémolaire supérieure, la même infiltration jugule un vertige. On obtient des soulagements similaires en intervenant sur les « irritations » du maxillaire inférieur.
  « Il est à noter que, par des injections locales de procaïne, on peut isoler les foyers d’excitation pendant la période post-opératoire1. » Pour exemple :
  Après extraction d’une canine supérieure, immobilisée dans l’épaisseur de l’os, ou d’une prémolaire dégradée, une lésion oculaire (kératite), une vision double (diplopie) ou un mal au genou (gonalgie) peuvent se dramatiser pen¬ dant quelques jours avant de se dissiper (on parle d’ « ef¬ fet second »). L’injection de procaïne près de la plaie opératoire, saine et indolore, peut juguler ces suites séquel- laires. La procaïnothérapie pare, passagèrement et parfois défi-nitivement, à certaines douleurs. Mais des affections (ulcère d’estomac, asthme, syndrome dit allergique, viral, la goutte, la douleur sciatique ou le stress, l’anxiété, cer¬tains symptômes psychiques) ne disparaissent définitive¬ment qu’après l’assainissement de la sphère buccale. Sans seringue, sans procaïne, des procédés stomatologi-ques peuvent faire disparaître toutes sortes de douleurs et de troubles physiologiques. Comme l’injection de procaïne, ils revêtent une grande importance diagnostique dans la différenciation des épines irritatives causales, surtout en pré¬sence de nombreux « foyers potentiels ».

1. Ferdinand Huneque, Bibliographie.
source : Davo Koubi : « les dents gouvernent votre équilibre »

Une enquête d’Olivier Robin pour sa thèse de doctorat en Chirurgie dentaire rapporté dans un article de l’Académie Nationale de Chirurgie Dentaire
nous apprend que :

– que près de la moitié des 112 praticiens de la région Rhône-Alpes, interrogés de façon aléatoire (43 %) utilisent la musique au cabinet dentaire pour diminuer l’anxiété de leurs patients et plus de la moitié (56,50 %), si on ajoute ceux qui l’ont utilisée, mais abandonnée (13,5 %) pour différentes raisons qui ne discréditent en aucune façon l’intérêt de cette technique anxiolytique.

– que la presque totalité des 141 patients interrogés (92,2 %) apprécient la musique au cabinet dentaire et la considèrent comme un moyen très efficace de relaxation pour diminuer leur anxiété.

Mais la variabilité individuelle de la réceptivité émotionnelle à la musique (révélée par cette double enquête et imputable au conditionnement socioculturel de chacun) n’étonnera personne et incite à penser que les œuvres musicales doivent être adaptées à chaque patient pour améliorer leur efficacité anxiolytique.

ROBIN O., La détente musicale en odontologie parmi les techniques de relaxation. Enquête auprès de 141 patients et 112 praticiens, Thèse pour le doctorat en chirurgie dentaire, Lyon 1982.

Il arrive que la bouche contiennent un nombre conséquent de métaux, à cause des nombreuses restaurations et traitements entrepris, du simple fait de la présence d’amalgames métalliques.On trouve principalement du mercure, de l’or, de l’argent, du platine, de l’étain, du palladium. Des études ont montré que des ions métalliques (nickel, titane, etc.) se retrouvent dans les tissus environnants et à distance dans le corps chez les personnes porteuses d’implants ou de prothèses réalisées dans ces métaux. Les «plombages» sont utilisés depuis près de 150 ans et plus particulièrement comme principal moyen de restauration dentaire depuis plusieurs années. Relevons une inexactitude de langage : le «plombage» ne contient en réalité pas de plomb mais est composé pour 50 de mercure, le reste étant de l’étain, de l’argent, du cuivre et du zinc. D’autres types d’alliages sont composés à base d’or, de palladium, de cuivre, d’étain, d’argent et de chrome. La question posée est simple : la présence de ces substances est-elle dangereuse tant pour le patient que pour les professionnels qui manipulent les amalgames et les alliages qui les contiennent et dans quelles proportions ?
Il y a quelques années, plusieurs études avaient été entreprises concernant l’utilisation d’alliages dans les prothèses dentairs amvibles et particulièrement du Nickel à la suite de problèmes d’allergie.
Environ 550 différents types d’alliages dentaires sont disponibles. Une grande variété de composants métalliques majeurs (> 10%) et mineurs existent dans ces alliages. De plus, des traces de métaux sont présentes involontairement; ce sont des impuretés. Certains des métaux utilisés dans les alliages dentaires sont connus comme étant biologiquement actifs et potentiellement risqués, tels que le nickel, le chrome, le cobalt, le cadmium et le béryllium.
Hensten-Pettersen (1992), dans une revue de littérature sur les effets secondaires aux alliages coulés, indiquait que les réactions allergiques aux restaurations à base d’or étaient plus communes que celles aux alliages contenant du nickel. Ceci confirme les résultats de l’enquête sur les réactions muqueuses à plus de 1 000 élé­ments prothétiques (Mjôr et Christensen, 1993). Un cas documenté montre une association possible entre une couronne en or défectueuse et un cancer de la langue (Kinnebrew et coll., 1984). Hildebrand et coll. (1989) ont passé en revue 139 cas publiés d’allergie à des alliages métalliques avec des prothèses amovibles partielles (PAP). Gingivites et stomatites sont les symptômes cliniques les plus fréquents, mais des réactions à distance existent chez presque 25 % des patients. Une réponse allergique à la prothèse amovible partielle en cobalt-chrome est montrée en 13.4 et 13.5. Cependant, des réactions au niveau de la muqueuse avec des pro­thèses amovibles partielles à base de métal sont rares (Mikkonen et coll., 1984; Mjôr et Christensen, 1993).
Dans certains pays Scandinaves, les autorités en matière de santé ont fait des recommandations importantes contre l’utilisation d’alliages au nickel chez les humains. Ces recommandations sont basées sur le fait que le nickel est un allergène potentiel (Rudner et coll., 1973; Peltonen, 1979), un carcinogène (Pedersen et coll., 1973), et peut se propager dans différents organes d’après des études expérimentales faites sur des animaux (Bergman et coll., 1980 a, b).
Les réactions biologiques aux alliages coulés dépendent des composants libérés par les alliages, ce qui semble indiquer qu’elles peuvent dépendre du degré de corrosion (Klôtzer et Reuling, 1990).
Les alliages à base de palladium sont généralement mieux tolérés que les alliages non précieux ou que les alliages d’or pour restaurations céramo-métalliques ( 13.6), bien qu’ils aient tendance à ternir davantage que les autres alliages coulés (13.7). Cependant, les alliages à base de palladium ont été également signalés comme étant capables de provoquer des réactions secondaires (van Loon et coll., 1984; Phielepeit et Legrum, 1986; Downey, 1989), et le palladium peut être associé à une réactivité croisée avec le nickel (van Loon et coll., 1984; Stenman et Bergman, 1989; Augthun et coll., 1990).
Cependant, les alliages à base de palladium ont été également signalés comme étant capables de provoquer des réactions secondaires (van Loon et coll., 1984; Phielepeit et Legrum, 1986; Downey, 1989), et le palladium peut être associé à une réactivité croisée avec le nickel (van Loon et coll., 1984; Stenman et Bergman, 1989; Augthun et coll., 1990).
Une certitude aujourd’hui, la toxicité des métaux contenus dans les amalgames dentaires est connue et particulièrement celle du mercure. Pour preuve, tout un ensemble de réglementations a été élaboré tant parl’Organisation Mondiale de la Santé que par les différentes instances de santé publique des différents pays industrialisés. Ainsi, des teneurs maximales tolérées (TMA) dans l’air, l’eau, les aliments et des doses journalières admises (DJA) dans l’organisme humain sont déterminées. Les pays Scandinaves, culturellement sensibles depuis plus longtemps à l’environnement, sont les précurseurs de réglementations plus draconiennes qu’ailleurs concernant notamment la pose d’amalgames dentaires. Ainsi, des 1999, le remboursement des poses a été supprimé par le gouvernement suédois et l’interdiction de mise en bouche est intervenue en 2001.D’autres pays commencent à suivre cette évolution relative au remboursement, notamment certains états des Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Autriche et l’Allemagne. Quels sont les effets des métaux toxiques sur l’organisme ?
Trois effets majeurs sont repérés.
– Les défenses immunitaires sont affaiblies. Les mécanismes biologiques en sont aujourd’hui connus àcommencer par le plus connu d’entre eux : la grande affinité des métaux toxiques pour les groupes THIOLS (SH) qui se retrouvent dans certains acides aminés , les peptides, les enzymes et les protéines circulant dans le sang mais aussi contenues dans les membranes cellulaires. La liaison d’un métal lourd ou l’oxydation en modifient lastructure de la surface. Une cellule ainsi modifiée devient antigénique et provoque une production d’anticorps. Les maladies auto-immunes se déclenchent généralement de cette façon.- certains métaux sont neurotoxiques, principalement au niveau des cellules nourricières du cerveau.
– Ils provoquent la formation de radicaux libres, à l’origine de la destruction de la membrane par oxydation des acides gras. Même si la sensibilité de chaque individu est différente et qu’il faut un terrain génétique particulier pour développer des altérations mesurables sur le plan immunologique ou toxique, il n’en reste pas moins vrai que des statistiques établies et publiées principalement en Suède indiquent que 15% de la population européenne sont génétiquement sensibles et réagissent au mercure des amalgames dentaires et que 40 % de cette même population réagissent au nickel (qui n’apparaît fort heureusement pas dans les amalgames). Sans qu’aucun chiffre ne puisse être encore publié, une sensibilité peut apparaître au titane chez certaines personnes.
De plus, il ne faut pas négliger les phénomènes d’électrogalvanisme du à la présence simultanée de plusieurs métaux. Tout métal placé en bouche réagit inévitablement au contact de la salive. Il en résulte une corrosion qui s’accompagne de la production de microcourants électriques appelés galvanisme buccal. Ces courants électriques perturbent le fonctionnement cellulaire ainsi que le champ électromagnétique du corps et contribuent à la genèse de troubles, nerveux en particuliers. De plus, la corrosion s’accompagne de l’émission d’ions qui sont arrachés aux métaux et génèrent un flux de particules métalliques. Ces particules diffusent dans les tissus environnants (dent, gencive, os) et son avalées avec la salive. Même si certains sont plus nocifs que d’autres, tous les métaux sans exception employés en art dentaire présentent un risque pour la santé.

Sources : www.onpeutlefaire.com/dentisterie-holistique-plombages-et-metaux
www.amessi.org
“Prothèse dentaire principe et stratégie thérapeutique” (Ed Masson) – Bengt Owall