Archive de mars, 2010
03
Jusqu’à présent, les patients soucieux de ne pas avoir de métal en bouche devaient payer l’intégralité de leur couronne « tout céramique ». C’est une bonne nouvelle pour les patients. La couronne céramique sur infrastructure céramique (CCC) rentre dans la nomenclature. Elle est donc remboursable et pourra être prise en compte sur la base des remboursements par les mutuelles.
Mais attention la HAS veille et a émis ses « recommandations », suite à une étude de décembre 2007 sollicitée par l’assurance maladie : ces recommandations, à défaut d’être opposables, sont à suivre scrupuleusement afin de justifier des choix thérapeutiques en cas de contrôle d’activité.
Extraits : « L’évaluation médicale met en évidence que les avancées techniques actuelles et futures concernent à la fois le mode de réalisation des couronnes, mais aussi le choix des matériaux proposés. À ce jour, les conclusions suivantes méritent d’être soulignées :
« Pour les couronnes unitaires dento-portées, en l’absence de parafonction et de forme sévère de bruxisme, les procédés céramocéramiques peuvent être proposés en première intention dans le secteur antérieur. Selon le degré de résistance souhaité, on optera pour un noyau d’alumine ou vitrocéramique (feldspathique renforcé au disilicate de lithium ou à la leucite). Si des exigences esthétiques sont requises (incisives pulpées, sans dyschromie), le spinelle peut être envisagé pour sa meilleure translucidité.
Dans le secteur postérieur, la couronne céramocéramique à noyau alumine (In-Ceram ou Procera) ou zircone, peut être proposée pour des motifs esthétiques ou de biocompatibilité.
Pour les bridges ou prothèses plurales dento-portées, en l’absence de parafonction et de forme sévère de bruxisme, la prothèse céramocéramique peut être proposée dans le secteur antérieur. Selon le nombre d’éléments intermédiaires de bridge requis et selon l’espace disponible pour réaliser des connexions résistantes, on optera pour un noyau d’alumine (3 éléments au plus) ou pour la zircone (In-Ceram ou Y-TZP) plus résistant. Dans le secteur postérieur, le facteur résistance mécanique prédomine et les bridges céramométalliques restent pour l’instant le traitement de première intention. »
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02
Un anti-hémostatique naturel
Ecrit parDr Biodentiste, classé dans PHYTO AROMATHERAPIE. Pas de commentaire.
La lutte contre l´hémorragie consécutive à nos actes consiste en économiser les tissus, éviter les gros vaisseaux, organiser une bonne compression, et au besoin adjoindre une éponge imbibée d´un intervenant sur la chaîne de la coagulation. C´est cette méthode que les laboratoires ont tendance à privilégier.
D´anciennes méthodes plus empiriques consistaient à mettre dans des plaies des algues brunes, sous diverses présentations (alun, coalgan, etc.) On nous propose ici une alternative basée sur des dérivés de la pharmacopée phytosanitaire, mais dans des présentations d´associations qui, selon les auteurs, sont extrêmement efficaces et d´une stérilité absolue, ce qui est un exploit en matière de produits végétaux.
Sa composition : Racines d´orties séchées (Urtica dioica), feuilles de vignes (vitis vinifera), extraits sec de réglisse (Glycirrhiza glabra), thym et du moins connu Petit galanga (alpinia officinarium)
Source : lu sur Egora.fr – traduction Dr Alain Chanderot
http://www.ankaferd.com/eng/pdf/DisENG.pdf