Archive de juillet, 2011
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Je vous ai retranscrit un extrait de quelques notes prises lors d’une conférence fort intéressante il y a de ça 2 ans à Marseille par un praticien dentaire holistique sur l’importance du système neurovégétatif et les déséquilibres sur celui ci que pouvaient entrainer la présence de foyers infectieux ou d' »épines irritatives » selon les termes du Dr Koubi dans son livre « les dents c’est la vie ».
Sur les relations entre santé dentaire et santé générale, le Dr Koubi Chirurgien Dentiste, qui exerçait du côté de Nice a édité 2 livres sur la relation entre santé générale et dentaire et certains problèmes comme les cavitations qui pouvait entraîner d’autres problèmes à distance. Inversement y a une grande partie des problèmes parodontaux qui sont dus à des problèmes de terrain.
Certains appareils électroniques sont capables de mettre en évidences les déséquilibres du système neurovégétatif.
Avec les appareils de mesure d’impédancemétrie au niveau du corps comme l’apareil Mora on peut faire des mesure précises et prouver les choses et communiquer avec le patient.
On peut aussi s’aider de l’Electrophysiologie kirlian
Incidence dents et santé :
Qu’est ce que c’est qu’une toxémie ?
C’est une intoxication des cellules de l’organisme qui peut provenir d’une autointoxicatioon c’est à dire qu’on a dépassé les ressources de l’organisme qui n’est plus capable d’éliminer par les orgames les éléments néfastes.
On a une toxémie
-soit d’ordre endogène par le fonctionnement des cellules du corps qui libère des sous produits de dégradations.
-Soit d’ordre exogènes qui proviennent de l’alimentatioin ou autre d’alimentatin transformé de colorants produits de synthèse pesticides.
Si la quantité dépasse le seuil de tolérance du corps (Foier rein intestion) lorsque cette quantité dépasse les capacité le seuil de tolérance il va y avoir une réaction du système neurovégétatif qui va déclencher des symptomes et douleurs diverses.
Il y a des symptomes connus comme constipation dhyarrée, nausée…
Quelles sont les grandes fonctions du système nerveux autonome, il va gérer l’homéostasie du corps, (transpiration digestion, fonctionement des organes et aussi et il ne faut pas l’oublier la cicatrisation, l’immunité, l’inflammation, les taux d’hormone, la douleurs et l’élimination des toxines…. Il n’y a pas que lui qui gère tout cela mais c’est un acteur essentiel de cette gestion.
Ce shéma est très intéressant et il sert à dialoguer avec le patient
Le système Neurovégétatif est constitué par une chaine de ganglion tout le long de la colonne vertébrale et qui forme une chaine ganglionnaire et plusieurs extensions nerveuses partant de ces ganglions vont arriver aux différents organes, chaque ganglion formant un étage ganglionnaire.
Dans ce système nerveux il y a le sympathique qui est accélérateur et l’autre freinateur. (On simplifie un peu les choses volontairement)
Lorsqu’on a un ganglions nerveux de l’étage ganglionnaire qui est touché (et nous en tant que dentiste on est concerné par l’étage gérant les problèmes de la sphère bucco-dentaire), le ganglions en question va manifester à l’ensemble de la chaîne son mécontentement.
Quels sont les mécanismes qui perturbent ce systèmes ?
-Les intoxications
-Les champs électromagnétiques anormaux
-L’inflammation
-L’infection
-Le stress psychologique. La psyché intervient au niveau du système neurovégétatif au même titre qu’une irritation physique puisque en fait, c’est l’hypothalamus qui va jouer le rôle de relais. Il gère les informations qu’elles soient physiques ou psychique de la même manière c’est à dire qu’il va provoquer un état de stress et décharger des hormones ect…
Il est important de voir si dans l’environnement du patient il n’y a pas des évènement marquant qui ont chamboulé sa vie et qui peuvent engendrer des problèmes somatiques.
Mais ça peut aller dans l’autre sens, c’est à dire qu’un stress physique pourra provoquer un état psychosomatique manifestement perturbé et l’on voit fréquemment des gens qui retrouvent un équilibre de vie simplement lorsqu’on agit sur le foyer perturbateur.
Quels sont les différent facteurs qui agissent sur le système neurovégétative dont nous devons tenir compte en tant que dentiste ?
Les dents, l’environnement, la pollution, les mauvais rythmes de vie, l’alimentation, un mauvais équilibre acido-basique, la posture et la réaction des chaînes posturales, les problèmes d’oxygénation. On est dans un monde où les gens ne sont manifestement pas suffisamment à l’extérieur, les cicatrices qui sont faites dans le corps et qui peuvent irriter le systèmes neurovégétatif, certaines vaccinations et puis évidemment les parasites bactéries, virus qui sont une sources d’attaques contre le système neurovégétatif. A ceci, il faut rajouter l’affect.
Le stress est transmis jusqu’au cerveau au niveau de l’hypothalamus et puis on va avoir soit une adaptation avec santé et bien être (ce ne veut pas dire qu’il n’y a rien qui se passe) mais cela veut dire que le patient se sent en bonne forme et que pour le moment il est capable d »encaisser » les choses.
Lorsqu’on a dépassé les capacité d’adaptation de l’individu, c’est là qu’apparaît la maladie avec les symptômes et douleurs avec des données métaboliques physiologiques et psycho-émotionnelles qui commencent à être perturbées.
Comment peut on investiguer ce système neurovégétatif ?
On peut évidemment l’objectiver par l’électrocardiogramme, l’électromyogramme, l’électroencéphalogramme ,mais ils analyse de examens partiels du système neurovégétatif.
Hors il se trouve que avant de déclencher une maladie, il existe dans le corps une véritable guerre métabolique.? C’est à dire que le système neurovégétatif va être perturbé dans le corps pendant un moment et avant que la maladie ne se déclaré peut se dérouler plusieurs années.
Donc pour évaluer ce système il faut :
-analyser les conséquence de ce dérèglement sur les fonctions et les organes, tester le fonctionnement de chaque étage ganglionnaire et puis trouver les épines irritatives qui perturbent localement le fonctionnement de chaque étage ganglionnaire et le dérèglement des fonctions.
Si on veut être efficace dans notre approche de soins il faut avoir les outils capables de détecter les épines irritatives et faire le relationnel avec le déséquilibre de la personne.
Alors quels sont les examens qui nous permettent d’évaluer le dérèglement des fonctions et des organes.
Il y a bien évidemment les examens sanguins mais surtout l’examen protéomique sanguins qui est l’examen des protéines du sang et ce qui est très intéressant.
les protéines produites par le corps sont les acteurs des processus physiologiques et pathologiques siégeant dans notre organisme.
On sait qu’une légère modification quantitative ou qualitative d’un seul type de protéine peut suffire à déterminer un état pathologique.
En étudiant la hausse ou la baisse de certaines protéines dans le sérum du patient( au cours d’une prise de sang ) on recherche des modifications susceptibles de déterminer un état pathologique avant que tout symptôme de maladie n’apparaisse.
On obtient ainsi un véritable cliché de l’état de santé du patient à un moment donné qui va révéler ce qu’aucune radiographie ou analyse de sang ne peut montrer.
C’est une analyse reconnue de manière officielle par le monde médicale depuis 5-6 ans par le monde médicale. Ces protéines du sang sont indispensable pour que les gènes des chromosomes du corps puissent s’exprimer et pour pouvopir valider les théories sur le génomes avancées depuis plusieurs années, les scientifiques ont été obligés de valider les hypothèses et les travaux réaliser sur le protéome sanguin.
On peut ainsi de cette manière déceler un déséquilibre chez un patient en apparente santé grâce au protéome sanguin.
-Le vert : infection aiguë
-Les bleus et violet corresponde au système immunitaire
Quand on voit acétate de cuivre dans les valeurs hautes que ce soit à droite ou à gauche on peut quasiment être sur qu’une des origines de la décompensation du patient est d’origine dentaire. On peut ainsi valider l’hypothèse selon laquelle il y aurait un tropisme dentaire dans la pathologie de la personne.
Si par exemple on a des point bleus et violet dans des proportions faibles, on peut en déduire que le système immunitaire est en train d’être épuisé.
D’autres examens sont assez intéressants
. Le VEGA CHECK (analyse segmentaire)
· Le GDV du professeur Korotkov (effet Kirlian)
· Le système MORA (analyse des méridiens sous un autre angle)
Il y a également des tests kinésiologiques, la prise de pouls.
En iridologie, on peut voir certains organes surchargés en toxines et les mauvais habitude de vies prises par le patient
Le bilan informatisé protéomique utilisé conjointement avec l’appareil MORA reste toutefois le procédé le plus pragmatique.
Ce dont on a besoin c’est d’un appareil de « biofeed back », un appareil qui va nous permettre d' »interroger » le corps sur ce qui ne va pas et après avoir neutraliser les épines irritatives, de réinterroger et de constater que le problème a disparu.
On pratique l’examen MORA sur l’ensemble des méridiens d’un pieds et d’une main et on fgait des mesure successives.
50 représentant en MORA 100 kilo Ohm qui sur le plan de l’impédance représente la résistivité constante que l’on doit avoir avec ce type d’appareil.
Généralement les patients sont soit en dessus, soit en dessous soit en partie au dessus soit en partie au dessous.
Ce qui est intéressant et que lorsqu’on compare cet examen MORA au bilan informatisé, on s’aperçoit que lorsqu’on voit des valeurs sur le bilan informatisé (protéome) qui sont que du côté gauche en MORA thérapie, on va avoir des valeurs uniquement en bas (en hypo).
On voit qu’il y a une correspondance qui s’établie entre le bilan informatisé et l’examen MORA. C’est assez rassurant d’avoir différents examens qui par des procédés différents nous donnent des pistes communes.
Quand on a des valeurs à 50, le patient a un système neurovégétatif optimisé.
C’est alors seulement que les traitement en acupuncture homéopathie phythothérapie … seront vraiment efficace car le système va avoir du répondant au niveau de sa réponse.
On mesure avec le système MORA une 40 aine de points au niveau des mains et des pieds sachant que chaque doigt correspond à un étage ganglionnaire.
On prend ces mesure la première deuxième et troisième visite.
Une grande partie des problèmes au niveau du système neurovégétatif sont d’ordre dentaire.
Pourquoi les dents ? Parce que c’est dans la bouche que vous avez des choses qui se sont accumulés à la suite de traitements et qui ne son,t pas en accord avec le fonctionnement normal du corps.
On est à ce niveau avec des matériaux que l’organisme ne reconnaît pas et avec des soins qui perturbent l’organisme.
Du coup ces anomalies se manifestent 24h/24 et alourdissent le corps de manière chronique.
Comment les dents peuvent perturber le corps ?
Soit par voie nerveuse, soit par voie métabolique soit par voie biomécanique, soit par voie psycho-émotionnelle.
Les différentes perturbations d’origine dentaire que l’on peut retrouver en bouche sont les problèmes liés à la présence de différents métaux en bouche (électrogalvanisme), la corrosion électrochimique, les gencives infiltrés par des particules toxiques, les métaux toxiques diffusés dans la dent, des dents dévitalisées ou mortifiées, les dents vivante en inflammation avec ou sans douleurs, les dépassement de pâte d’obturation, les fractures de racines, les poches parodontales, les fragments de racines « oubliés » après extraction, les tache d’argyrose, qui sont es tâches noires que l’on voit dans la bouche lorsqu’il y a eut différents métaux (passés sous la gencive et parfois dans l’os), les cicatrices d’extraction, les pansement dentaires qui irritent la pulpe.
Il faut savoir qu’il existe beaucoup de pansement que l’ont met sur les dents qui pour le patient son complètement asymptomatique mais qui provoque dans la pulpe de la dent une inflammation. Et cela peut se voir au niveau des radios sur des dents qui présentent au bout de la racine de petites inflammations alors que la dent est tout à fait saines et cela est du au composite iou au pansement en contact avec la dente te que la dent ne tolère pas.
Le tartre sous les gencives est également perturbateur ainsi que les dents de sagesse enclavée qui générent des également des poches inflammatoires lorsqu’elle sont bloquées au cours de leur éruption.
Il y aussi les compression meniscales au niveau des condyles générées par des problèmes occlusaux lors d’abrasion des dents qui engendre une perte de hauteur d’occlusion, ou lors d’interférences occlusales
On peut avoir un stress du système neurovégétatif à cause d’une mauvaise occlusion.
On peut également avoir un stress de ce système à cause de compression dues à des prothèse inadaptées. (partielles ou complètes)
On peut donc dire que lorsqu’on travaille dans la bouche et qu’on ne respecte pas les règles de la physiologie du corps, on fabrique des pathologies.
Un praticien dentiste, J. Orsatelli a fait à Marseille une thèse en 1976 intitulée De l’identification de groupes réactionnels interdentaires et de quelques applications en thérapeutique médicale ».
Il s’agit d’une thèse de troisième cycle (qui permet d’avoir accès au professorat, elle est différentes de la simple thèse d’exercice au titre de chirurgien dentiste).
Ce dentiste avait accès en même temps aux dossiers médicaux à l’hôpital et était dentiste conseil à la sécurité sociale.
Donc il avait accès au panoramique dentaire et à la bouche des patients et aux problèmes médicaux généraux des patients.
Son étude portait sur 5574 cas sur 20 ans.
Il en a tiré une cartographie sur les relations dents organe.
Lorsque l’on fait un examen MORA qui détermine qu’il y a un problème sur tel dent, que le patient a un problème de douleurs quelques part ce tableau peut nous être utile poru orienter notre diagnostic même si tout n’apparaît pas ou alors les choses apparaissent mais pour une autre dent.
En effet, les dents interfèrent sur le reste du corps par voir nerveuse, hormonale, immunitaire… etc…
Lorsqu’il y a une incidence de la dent sur le corps par voie nerveuse directe on rentre dans le cas de ce tableau de cartographie.
Quand l’organisme considère quelque chose comme « néfaste » pour lui : lors d’une inflammation périapicale, pour une dent de sagesse incluse, ou un débris radiculaire, les ostéoclastes vont toujours tenter de « grignoter » ce qu’il considère comme un corps à éliminer.
C’est vrai pour l’os périradiculaire, mais également pour le cément qui recouvre la racine et qui protège la dent.
Une fois que cette couche aura été atteinte cela va entraîner un déversement des
Si la dent est infectée la perte de cette couche externe va permettre de déverser l’infection via les canalicules dentinaires dans l’ensemble de l’organisme.
La radiographie à elle seule ne peut pas faire le lien entre le déséquilibre du système nerveux autonome et les dents.
On a trop tendance à se focaliser dessus de manière aveugle.
En quoi les métaux en bouche perturbent le système neuro-végétatif ?
C’est du à la corrosion qui va entraîner la dispersion de produits toxiques dans le corps qui vont être ingérés puis disséminés dans le corps.
Des courants électriques vont déclencher des influx et ces influx nerveux vont agir au niveau du tonus musculaire.
A ce propos, sachez qu’il est déconseillé de procéder à un rééquilibrage occlusal si il y a ce type de phénomène avec plusieurs métaux en bouche qui vont agir sur le tonus musculaire de certains muscles manducateurs.
Les potentiel des cellules sont de l’ordre de 60mv.
Dans la bouche on va parfois jusqu’à 1 volt.
On peut avoir des spasmes musculaires intraitables à cause de ce phénomène.
Ces courants électriques peuvent dépolariser les membranes des cellules dans la bouche.
Chaque membrane a un côté + et un côté -. Cette polarisation sera alors inversée.
Ca empêche alors les échanges ionique de se faire (calcium, le magnésium etc…)
Cela empêche également les cellules de se dépolluer.
Les cellules qui ont des métaux lourds a sortir ne vont pas pouvoir le faire car le sens de polarisation de la membrane a changé.
Sur une échelle de potentiel, le titane et l’or sont à l’opposé. Si on veut faire une pile c’est le meilleur moyen !
Il y a quelques années, certains implants en titane contenait des vis en or (Branemark).
Pour les implants, les fabricants se sont surtout intéressés au problème d’allergie, au problème de longévité, à la biocompatibilité, l’ostéointégration mais jamais sur les conséquence à long terme dans l’os.
Ce qui peut être toléré au niveau de l’os par le corps ne veut pas dire qu’au niveau physiologique cela ne pose aucun problème.
La couche de passivation qui est censé permettre l’ostéointégration, pourrait se révéler néfaste sur le plan général si les ostéoclastes altérant cette couche dissémine le métal dans l’organisme.
Les implants en zircone (acide) peuvent être attaqués par la salive (basique) et passer sous forme ionique dans l’organisme…
L’or dentaire n’est pas pur. Il contient des métaux qui peuvent attaquer certains organes.
Concernant le phénomène de pile, il peut y a voir des sensibilités, des goût métalliques
D’amalgame à or il y a aussi des soucis, le mercure est encore mieux absorbé par l’organisme.
Une étude de la Fac de Toulouse a montré que dans les vaisseaux sanguins qui jouxtent une couronne dentaire on peut retrouver des particules.
La neutralisation des tâches d’argirose peuvent permettre au système neurovégétatif de se rééquilibrer.
On les retirer avec une anesthésie locale.
Après décollemet on regarde si ces tâches sont au niveau de la couche interne (au niveau du périoste, si c’est le cas on enlève le périoste)
Parfois tout est imprégner y compris l’os qui comporte des petites limailles. il faudra alors cureter l’os.
La toxicité des métaux en bouche est reconnu par l’institut Pasteur. C’est un article qui est paru dans l’Information dentaire de 1996.
Normalement, on ne devrait plus poser de métaux en bouche ni Nickel, Mercure, Cobalt… etc…
Selon cet article, ils présentent des propriétés cancérigènes et mutagènes.
Dans l’or on trouve du Palladium qui entraîne des pathologies au niveau gynécologiques.
Lorsque l’or est coulé, tout ce qui concerne le métal pur or se concentre à l’intérieur du matériaux et les particules non précieuses se trouvent à l’extérieur du matériaux.
On peut le constater lorsqu’un inlay en or se descelle, il laissera une couche noire à l’intérieur de la cavité.
50% de mercure, de l’argent, du cuivre, du palladium…
Il faut faire la différence entre un oligo métal et un métal
Un oligo métal va permettre d’être utilisé par la cellule au niveau métabolique.
Le métal, le corps n’a qu’une envie c’est de le parquer quelque part ou des tumeurs pourront se développer, des parasites pourront se mettre .
Dans les
Le Cadmium contenu dans les amalgames peuvent entraîner de l’hypertension
Le mercure peut être absorbé par le corps
-en l’avalant
-en le respirant
-en étant resorbé en passant par tatouage
-en passant dans la circulation sanguine.
En 1995 a eut lieu en Allemagne un procès retentissant contre le gros fabricant d’amalgames allemand Degussa a eu un retentissement mondial chez les fabricants d’amalgames.
1500 personnes, considérant que leur santé aurait été altérée par les amalgames dentaires comme ceux fabriqués par la firme Degussa, portent plainte contre cette firme.
Ils se basaient sur le rapport d’expertise des toxicologues de l’Université de Kiel (Wassermann et coll., 1997), sur mission du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Francfort, rapport finalement rendu public malgré les tentatives de la firme et de l’administration allemande de le conserver confidentiel.
La libération de mercure par les amalgames et l’absorption de ce dernier sont clairement établis, ainsi que son stockage dans des organes-cibles : reins, foie, cerveau (organe dans lequel il est piégé avec une demi-vie de 20 ans). Les vapeurs de mercure inhalées passent immédiatement dans le cerveau.
Ces faits incontestables sont en partie connus depuis les années 1930.
La question de savoir si l’absorption du mercure des amalgames est dangereuse est délicate (les troubles décrits sont répandus et peuvent être attribués à d’autres causes ) ; mais l’expertise a montré que sur plus de 10 000 études scientifiques sérieuses sur le sujet, un bon nombre décrit très concrètement le danger des amalgames et met en garde contre son utilisation.
Les médecins ayant pris en charge des patients porteurs d’amalgames ont pu établir en règle générale une multiplicité des symptômes, souvent d’ordre psychiatrique. Ces troubles ont régressé après la dépose (précautionneuse) des amalgames et l’administration d’un chélateur (le taux de 80% d’améliorations ou de guérisons semble indiquer que l’effet placebo dû à la dépose est peu important).
Il est certain que les amalgames constituent un danger non négligeable pour la santé humaine.
La firme Degussa est accusée de négligence car il n’y a pas de doute que les responsables connaissaient les dangers des amalgames ; d’ailleurs un collaborateur compétent de cette firme avait déjà en 1955 mis en garde contre les dangers des amalgames.
Afin d’éviter les poursuites judiciaires, un arrangement a eu lieu entre la firme et l’administration judiciaire d’une part, entre la firme et les plaignants d’autre part :
– la firme Degussa , pour avoir masqué la toxicité des amalgames dans sa publicité spécialisée, a dû verser à l’état 300.000 DM (à des fins de recherche).
– la firme a dû verser aux plaignants 1,5 millions de DM.
Conclusion du Procureur de la République Fédérale d’Allemagne
– Les firmes continuant à fabriquer des amalgames doivent avertir distinctement leurs clients des dangers des amalgames. […]
– Les dentistes doivent avertir leurs patients du risque présenté par les amalgames ; le dentiste qui omet ou minimise cette obligation d’information s’expose à en subir les conséquences légales.[…]
– La question de l’interdiction totale des amalgames par voie légale pourrait se poser dans l’avenir[…]
– Quiconque dans le futur estimerait pouvoir renoncer à mettre en garde par une notice d’accompagnement ou par une information suffisante les patients serait pénalement responsable, que ce soit à titre de fabricant ou de médecin, des dégradations de santé subies par ses clients ou ses patients.
– La responsabilité pénale des caisses de remboursement reste en discussion.
Désormais
L’entreprise Degussa ne fabrique plus d’amalgames, mais seulement des composites et des métaux précieux.
Les fabricants d’amalgames ont compris que le vent avait tourné : depuis le procès, la plupart d’entre eux produisent une liste impressionnante d’avertissements concernant l’usage et la toxicité des amalgames, afin de se protéger contre de futures plaintes.
Par ailleurs, une notice d’information sur la toxicité des amalgames est désormais affichée dans les cabinets dentaires allemands : les citoyens allemands sont donc désormais mieux informés que les citoyens français de la présence d’un métal dangereux dans les amalgames et de ses effets potentiellement délétères.
Cependant, malgré l’exemplarité de ce procès, les amalgames ne sont toujours pas interdits en Allemagne : ils y sont seulement soumis à une restriction pour les enfants et les femmes enceintes. Il est alors bien difficile de parler de victoire.
Enfin et surtout, les scientifiques de l’université de Kiel auteurs de l’expertise toxicologique ont été étrangement remerciés pour l’excellence de leur travail : leur unité de toxicologie indépendante a été démantelée en 2000…