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Les dents c'est la vie !

Voulez-vous vous identifier ou vous enregistrer ?

Archive de mai, 2012

On trouve facilement sur le marché des enregistrements dont la musique ou les sons de la nature suscitent de façon naturelle les ondes alpha propices à la détente.
Il existe aussi, mais c’est moins courant, des enregistrements dans lesquels on a intégré des sons de type alpha ou bêta dans le but précis d’induire un état de relaxation ou de concentration. Ces enregistrements, parce qu’ils ne contiennent pas de battements binauraux, peuvent être écoutés sans écouteurs, simplement diffusés par une chaîne stéréophonique. Généralement, le programme suit une progression pour amener le rythme des ondes cérébrales à la fréquence désirée en 30 ou 40 minutes. Certains programmes audio sont accompagnés de textes lus, inspirés de l’hypnose Ericksoniene, très utile pour la gestion des émotions.
Stéphane Dumonceau-Krsmanovic s’est spécialisé dans l’étude des niveaux de la conscience. Depuis 20 ans il fait de la recherche sur ce sujet dans le cadre d’un doctorat à l’Université Libre de Bruxelles. C’est au cours de ces recherches et développements que sont nés les audiocaments, une révolution en psycho-médecine, la nouvelle médecine des émotions.
Les audiocaments, dont les textes sont écrits par des médecins spécialisés en psychosomatique, sont des enregistrements thérapeutiques par la voix qui apaisent les troubles corrélés au stress. Mais d’autres ingrédients ou principes actifs sont utilisés dans cette médecine originale et bon marché qui ne présentent aucun danger, ni effet indésirable.
Les appareils à battements binauraux qui combinent effets sonores et lumières clignotantes ne se trouvent qu’auprès des praticiens ou sur Internet. On les connaît sous l’appellation générale de stimulateurs audiovisuels ou Mind Machines. Un même appareil peut offrir plusieurs programmes – relaxation, créativité, concentration, etc. Certains centres de massage, spas ou bains flottants offrent des séances à l’aide de ces appareils. Une séance dure généralement 30 minutes.

L’Institut Monroe et les gens qui y ont été formés offrent des séances allant jusqu’à 6 jours avec des équipements beaucoup plus élaborés dont l’objectif est le développement affectif, mental ou spirituel (expansion de la conscience), et l’amélioration de la santé…***

La synchronisation des ondes cérébrales a fait l’objet de quelques essais cliniques aléatoires dans un contexte d’interventions chirurgicales. Dans l’un d’eux, publié en 2007, 20 patients ont écouté pendant 20 à 60 minutes avant leur chirurgie, soit une bande sonore composée de battements binauraux, soit de la musique de leur choix 8. Les chercheurs ont observé des diminutions de l’anxiété préopératoire dans les 2 groupes, mais de façon plus importante dans le groupe avec battements binauraux.

Quatre autres études portant sur l’utilisation de cette technique pendant une chirurgie ont été répertoriées2-4. Deux de celles-ci indiquent que les patients subissant une chirurgie sous anesthésie générale avec écoute de musique et de battements binauraux nécessitaient moins d’anesthésiants que les patients des groupes témoins 9,10. Par contre, les 2 autres n’ont pas permis de constater de différences significatives entre les groupes 3,4

« Avec les technologies de la Méta-Relaxation®, l’attention du patient est détournée de l’acte dentaire, le temps lui semble passer plus vite et il y a réduction de l’anxiété et de la douleur. Le dentiste peut aussi travailler à l’aise sans regard scrutateur ».
(Dentiste L. Bruxelles Rapport sur 55 patients – 05/1995).

Voici un aperçu de ces techniques et leurs utilisation au cabinet dentaire.


Détente chez le dentiste par la Métarelaxation par dentisfuturis

1. Chuter E, Allan M, Laws D. A pilot study comparing reduction of anxiety by binaural beat audio and patient-selected music in the pre-operative period. Anaesthesia. 2007;62(3):310.
2. Lewis AK, Osborn IP, Roth R. The effect of hemispheric synchronization on intraoperative analgesia. Anesth Analg. 2004 Feb;98(2):533-6
3. Padmanabhan R, Hildreth AJ, Laws D. A prospective, randomised, controlled study examining binaural beat audio and pre-operative anxiety in patients undergoing general anaesthesia for day case surgery. Anaesthesia. 2005;60(9):874-7.
4. Dabu-Bondoc S, Drummond-Lewis J, et al. Hemispheric synchronized sounds and intraoperative anesthetic requirements. Anesth Analg. 2003 Sep;97(3):772-5.

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=synchrotherapie_th

Les boissons énergisantes abîmeraient l’émail des dents dès cinq jours de consommation d’affilée, selon une étude américaine.
Si on connaissait déjà les effets néfastes du sucre sur les dents, une nouvelle étude publiée dans la revue dentaire General Dentistry vient de montrer que l’acide contenu dans les boissons énergétiques pouvait également causer des dégâts irréversibles sur l’émail. Selon des chercheurs de l’université de l’Illinois aux États-Unis, ces produits destinés à donner un regain d’énergie appréciés des jeunes consommateurs commencent à ronger les dents après seulement cinq jours de consommation continue, favorisent le développement de caries et rendent les dents hypersensibles aux changements de température.

Pour établir ce constat, le Dr Jain et ses collègues ont analysé l’acidité et le fluor de treize boissons énergétiques pour sportifs et neuf boissons énergisantes, type Red Bull. En sachant que leur pH est acide et se situe entre trois et quatre (la neutralité est à sept), les dentistes ont immergé des prélèvements d’émail de dents dans chaque boisson pendant 15 minutes. Ils ont ensuite plongé ces échantillons pendant deux heures dans de la salive artificielle, dont la fonction naturelle est de réduire le taux d’acidité dans la bouche. Cette opération a été répétée quatre fois par jour pendant cinq jours. Si les conditions de cette expérience ne reflètent pas exactement la consommation réelle de ces boissons, les scientifiques ont toutefois observé une dégradation progressive et croissante de l’émail et ont aussi remarqué que les boissons énergisantes causaient deux fois plus de dégâts que celles destinées aux sportifs.

Sodas et boissons énergisantes, même combat
«Les bactéries transforment le sucre en acide et c’est cet acide qui endommage l’émail, pas le sucre directement, explique le Dr David Katz, directeur du Centre de recherche et de prévention à l’université de Yale. Donc, en ingérant une quantité élevée d’acide, le consommateur accélère l’apparition des caries», ajoute-t-il.
Environ 30 à 50% des adolescents américains utilisent des boissons énergisantes et jusqu’à 62% d’entre eux en boivent au moins une fois par jour. «Persuadés que ces boissons sont «meilleures pour la santé» que les sodas, les jeunes adultes pensent qu’ils vont pouvoir améliorer leur performance sportive», déclare le Dr Poonam Jain, principal auteur de l’étude et directeur du programme de prévention dentaire à l’université de l’Illinois. «Finalement, la plupart des patients sont choqués d’apprendre que consommer ce genre de boisson revient à se faire un bain de bouche à l’acide», commente le dentiste.

«Se rincer la bouche et mâcher des chewing-gums sans sucre»
Cette étude ne surprend pas le Dr Philippe Rocher, président de la Commission des dispositifs médicaux de l’Association dentaire française. «On a les mêmes problèmes avec les sodas qui sont aussi très acides», signale le dentiste. Il recommande de limiter la consommation de ces boissons, de mâcher des chewing-gums sans sucre et de se rincer la bouche à l’eau claire après. En effet, «ces deux techniques combinées permettent d’augmenter le flux de salive et font baisser le niveau d’acidité de la bouche», explique-t-il. Enfin, il conseille de ne pas se brosser les dents dans l’heure qui suit la consommation de ces boissons, «sinon l’acidité va se répandre à la surface des dents et augmenter l’érosion de l’émail».

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/07/18129-boissons-energisantes-bain-bouche-lacide

La crainte de la radio dentaire va-t-elle s’ajouter à celle du crissement de la fraise du dentiste? Une étude américaine souligne en effet un risque accru de tumeurs bénignes du cerveau chez les personnes subissant régulièrement des radios des dents, notamment pendant leur enfance.
Les patients qui ont subi tous les ans un examen radiographique des dents et ont été ainsi exposés à des rayons X étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer un méningiome qu’un groupe témoin constitué de patients en bonne santé, révèle l’étude.

Les personnes qui vont chez le dentiste sont aujourd’hui exposées à des radiations moins importantes qu’auparavant. Cette étude devrait tout de même amener dentistes et patients à réexaminer les raisons qui les amènent à pratiquer ce type de radiographies. « L’étude nous offre l’opportunité parfaite pour accentuer la vigilance en matière d’utilisation des rayons X pour les dents qui, comme beaucoup d’autres facteurs de risques, peuvent être atténués », a estimé Elizabeth Claus, dans un communiqué de presse.

L’équipe de chercheurs dirigée par Elizabeth Claus de l’Université de Yale, démontre que le taux de prévalence dépend en fait du type d’examen dentaire qui a été mené, les rayons X pouvant être utilisés de différentes façons, et de l’âge du patient.

Sachez enfin que les directives diffusées par l’Association dentaire américaine recommandent qu’un examen dentaire soit pratiqué sur les enfants tous les ans ou une fois tous les deux ans, sur les adolescents tous les 18 mois ou trois ans, et sur les adultes tous les deux ou trois ans.
Selon l’étude publiée mardi dans la revue américaine Cancer, les patients ayant subi tous les ans un examen radiographique des dents étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer ce type de tumeur qu’un groupe témoin constitué de patients en bonne santé. Pour parvenir à ce résultat, l’équipe de chercheurs de l’université de Yale a interrogé par téléphone près de 3000 patients américains âgés de 20 à 79 ans.

Les auteurs de l’étude recommandent en conclusion d’accentuer la vigilance en matière d’utilisation des rayons X pour les dents, et de ne pas dépasser une radio tous les ans ou tous les deux ans pour les enfants, et tous les deux à trois ans pour les adultes.

Le méningiome est une tumeur qui se forme dans la membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. La plupart du temps, ces tumeurs sont bénignes et se développent peu rapidement mais elles peuvent provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions.

Une affirmation qu’il convient de relativiser, rassure un expert de l’Association dentaire française.
Les doses de rayon X émises lors de radios dentaires actuelles sont bien inférieures à celles d’autrefois. «En Europe, la grande majorité des cabinets sont équipés d’appareils numériques, ce qui réduit de 50 à 75% la dose de radiations émises par rapport aux anciens appareils argentiques, explique le Dr Rocher. À ce niveau, nous sommes d’ailleurs mieux équipés qu’aux États-Unis, où l’étude a été conduite.»
« De plus étude comporte des défauts et ne reflète pas forcément la réalité », précise le Dr Philippe Rocher, président de la commission des dispositifs médicaux de l’Association dentaire française. D’une part, l’étude s’appuie sur des déclarations de patients remontant à plusieurs dizaines d’années – il leur était demandé combien de radios dentaires ils ont subies pendant leur enfance – ce qui n’est pas forcément fiable car il est possible que leurs souvenirs lointains soient altérés. En outre, l’étude ne tient pas compte des autres radios que peuvent avoir subies les patients. «Or on sait bien qu’une radio du poumon – par exemple – peut émettre des radiations sur une zone plus large», rappelle le Dr Rocher.
«La pratique montre que l’on est encore loin du seuil dangereux», conclut l’expert de l’ADF. Selon lui, un cabinet français réalise en moyenne 400 à 500 radios par an, pour plusieurs milliers de patients. «On ne fait donc pas des radios à chaque visite, et quand c’est le cas, il s’agit, la plupart du temps, de clichés sur de toutes petites zones correspondant à une seule dent, ce qui réduit l’exposition». Rappelant que les dentistes français sont régulièrement tenus de suivre des formations de radiologie, et sont donc sensibilisés aux risques des clichés inutiles, il appelle à ne pas stigmatiser un geste qui peut s’avérer nécessaire pour les soins.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/04/11/17954-radios-dentaires-sont-elles-risquees
http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/04/10/trop-de-radio-des-dents-peut-entrainer-des-tumeurs-du-cerveau_1682864_1651302.html