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Il arrive que la bouche contiennent un nombre conséquent de métaux, à cause des nombreuses restaurations et traitements entrepris, du simple fait de la présence d’amalgames métalliques.On trouve principalement du mercure, de l’or, de l’argent, du platine, de l’étain, du palladium. Des études ont montré que des ions métalliques (nickel, titane, etc.) se retrouvent dans les tissus environnants et à distance dans le corps chez les personnes porteuses d’implants ou de prothèses réalisées dans ces métaux. Les «plombages» sont utilisés depuis près de 150 ans et plus particulièrement comme principal moyen de restauration dentaire depuis plusieurs années. Relevons une inexactitude de langage : le «plombage» ne contient en réalité pas de plomb mais est composé pour 50 de mercure, le reste étant de l’étain, de l’argent, du cuivre et du zinc. D’autres types d’alliages sont composés à base d’or, de palladium, de cuivre, d’étain, d’argent et de chrome. La question posée est simple : la présence de ces substances est-elle dangereuse tant pour le patient que pour les professionnels qui manipulent les amalgames et les alliages qui les contiennent et dans quelles proportions ?
Il y a quelques années, plusieurs études avaient été entreprises concernant l’utilisation d’alliages dans les prothèses dentairs amvibles et particulièrement du Nickel à la suite de problèmes d’allergie.
Environ 550 différents types d’alliages dentaires sont disponibles. Une grande variété de composants métalliques majeurs (> 10%) et mineurs existent dans ces alliages. De plus, des traces de métaux sont présentes involontairement; ce sont des impuretés. Certains des métaux utilisés dans les alliages dentaires sont connus comme étant biologiquement actifs et potentiellement risqués, tels que le nickel, le chrome, le cobalt, le cadmium et le béryllium.
Hensten-Pettersen (1992), dans une revue de littérature sur les effets secondaires aux alliages coulés, indiquait que les réactions allergiques aux restaurations à base d’or étaient plus communes que celles aux alliages contenant du nickel. Ceci confirme les résultats de l’enquête sur les réactions muqueuses à plus de 1 000 élé­ments prothétiques (Mjôr et Christensen, 1993). Un cas documenté montre une association possible entre une couronne en or défectueuse et un cancer de la langue (Kinnebrew et coll., 1984). Hildebrand et coll. (1989) ont passé en revue 139 cas publiés d’allergie à des alliages métalliques avec des prothèses amovibles partielles (PAP). Gingivites et stomatites sont les symptômes cliniques les plus fréquents, mais des réactions à distance existent chez presque 25 % des patients. Une réponse allergique à la prothèse amovible partielle en cobalt-chrome est montrée en 13.4 et 13.5. Cependant, des réactions au niveau de la muqueuse avec des pro­thèses amovibles partielles à base de métal sont rares (Mikkonen et coll., 1984; Mjôr et Christensen, 1993).
Dans certains pays Scandinaves, les autorités en matière de santé ont fait des recommandations importantes contre l’utilisation d’alliages au nickel chez les humains. Ces recommandations sont basées sur le fait que le nickel est un allergène potentiel (Rudner et coll., 1973; Peltonen, 1979), un carcinogène (Pedersen et coll., 1973), et peut se propager dans différents organes d’après des études expérimentales faites sur des animaux (Bergman et coll., 1980 a, b).
Les réactions biologiques aux alliages coulés dépendent des composants libérés par les alliages, ce qui semble indiquer qu’elles peuvent dépendre du degré de corrosion (Klôtzer et Reuling, 1990).
Les alliages à base de palladium sont généralement mieux tolérés que les alliages non précieux ou que les alliages d’or pour restaurations céramo-métalliques ( 13.6), bien qu’ils aient tendance à ternir davantage que les autres alliages coulés (13.7). Cependant, les alliages à base de palladium ont été également signalés comme étant capables de provoquer des réactions secondaires (van Loon et coll., 1984; Phielepeit et Legrum, 1986; Downey, 1989), et le palladium peut être associé à une réactivité croisée avec le nickel (van Loon et coll., 1984; Stenman et Bergman, 1989; Augthun et coll., 1990).
Cependant, les alliages à base de palladium ont été également signalés comme étant capables de provoquer des réactions secondaires (van Loon et coll., 1984; Phielepeit et Legrum, 1986; Downey, 1989), et le palladium peut être associé à une réactivité croisée avec le nickel (van Loon et coll., 1984; Stenman et Bergman, 1989; Augthun et coll., 1990).
Une certitude aujourd’hui, la toxicité des métaux contenus dans les amalgames dentaires est connue et particulièrement celle du mercure. Pour preuve, tout un ensemble de réglementations a été élaboré tant parl’Organisation Mondiale de la Santé que par les différentes instances de santé publique des différents pays industrialisés. Ainsi, des teneurs maximales tolérées (TMA) dans l’air, l’eau, les aliments et des doses journalières admises (DJA) dans l’organisme humain sont déterminées. Les pays Scandinaves, culturellement sensibles depuis plus longtemps à l’environnement, sont les précurseurs de réglementations plus draconiennes qu’ailleurs concernant notamment la pose d’amalgames dentaires. Ainsi, des 1999, le remboursement des poses a été supprimé par le gouvernement suédois et l’interdiction de mise en bouche est intervenue en 2001.D’autres pays commencent à suivre cette évolution relative au remboursement, notamment certains états des Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Autriche et l’Allemagne. Quels sont les effets des métaux toxiques sur l’organisme ?
Trois effets majeurs sont repérés.
– Les défenses immunitaires sont affaiblies. Les mécanismes biologiques en sont aujourd’hui connus àcommencer par le plus connu d’entre eux : la grande affinité des métaux toxiques pour les groupes THIOLS (SH) qui se retrouvent dans certains acides aminés , les peptides, les enzymes et les protéines circulant dans le sang mais aussi contenues dans les membranes cellulaires. La liaison d’un métal lourd ou l’oxydation en modifient lastructure de la surface. Une cellule ainsi modifiée devient antigénique et provoque une production d’anticorps. Les maladies auto-immunes se déclenchent généralement de cette façon.- certains métaux sont neurotoxiques, principalement au niveau des cellules nourricières du cerveau.
– Ils provoquent la formation de radicaux libres, à l’origine de la destruction de la membrane par oxydation des acides gras. Même si la sensibilité de chaque individu est différente et qu’il faut un terrain génétique particulier pour développer des altérations mesurables sur le plan immunologique ou toxique, il n’en reste pas moins vrai que des statistiques établies et publiées principalement en Suède indiquent que 15% de la population européenne sont génétiquement sensibles et réagissent au mercure des amalgames dentaires et que 40 % de cette même population réagissent au nickel (qui n’apparaît fort heureusement pas dans les amalgames). Sans qu’aucun chiffre ne puisse être encore publié, une sensibilité peut apparaître au titane chez certaines personnes.
De plus, il ne faut pas négliger les phénomènes d’électrogalvanisme du à la présence simultanée de plusieurs métaux. Tout métal placé en bouche réagit inévitablement au contact de la salive. Il en résulte une corrosion qui s’accompagne de la production de microcourants électriques appelés galvanisme buccal. Ces courants électriques perturbent le fonctionnement cellulaire ainsi que le champ électromagnétique du corps et contribuent à la genèse de troubles, nerveux en particuliers. De plus, la corrosion s’accompagne de l’émission d’ions qui sont arrachés aux métaux et génèrent un flux de particules métalliques. Ces particules diffusent dans les tissus environnants (dent, gencive, os) et son avalées avec la salive. Même si certains sont plus nocifs que d’autres, tous les métaux sans exception employés en art dentaire présentent un risque pour la santé.

Sources : www.onpeutlefaire.com/dentisterie-holistique-plombages-et-metaux
www.amessi.org
“Prothèse dentaire principe et stratégie thérapeutique” (Ed Masson) – Bengt Owall

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