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L’aspartame est employé dans certains aliments et boissons pour leur donner une saveur sucrée sans les calories du sucre. Ceux-ci comprennent les yaourts, le fromage blanc, les glaces, les desserts, les boissons chocolatées, les bonbons et le chewing-gum, ainsi que de nombreuses boissons non alcoolisées. L’aspartame se présente aussi sous la forme de comprimés pour sucrer le café et le thé, et de granules pour les céréales, les fruits et autres aliments. Les nutritionistes nous expliquent que l’aspartame ne contenant pas de sucre, les bactéries buccales ne le transforment pas en acide qui risque d’attaquer les dents. Il y a deux ans, les autorités sanitaires européennes avaient affirmé qu’on pouvait en consommer sans problème.

Cependant il y aurait d’autres risques pour la santé générale. Cependant, Or, hier, Europe 1 révélait que deux nouvelles études montrent que ces édulcorants, les substances qui donnent le goût sucré, sont mauvais pour la santé : ils pourraient notamment favoriser les accouchements prématurés et le cancer du foie et du poumon.

Deux études, une danoise et une italienne, tendent à démontrer les dangers de l’aspartame en particulier et des édulcorants en général, a révélé hier Europe 1.

Gare aux boissons light
La première étude, danoise, porte sur un nombre impressionnant de personnes. Ainsi, la consommation de boissons fraîches de quelque 59.334 femmes enceintes a-t-elle été analysée. Il en ressort qu’un excès de sodas non gazeux sucrés aux édulcorants augmente le risque de prématurité du bébé de 29 %. Mais le pire, précise la radio de la rue François-Ier, ce sont les sodas gazéifiés non sucrés, avec édulcorants, de type light. Les résultats montrent que boire une telle boisson une fois par jour augmente le risque de 27 %. En consommer deux à trois par jour augmente le risque de 35 %. Pour celles qui en boivent plus de quatre, le risque que leur enfant naisse trop tôt bondit de 78 %.

6.000 produits alimentaires concernés

L’étude italienne concerne uniquement l’aspartame. Les femmes enceintes grandes consommatrices de sucrettes sont là encore concernées. Des expériences sur des souris montrent que cette consommation d’aspartame favorise à long terme les risques de cancer, notamment du foie et du poumon. Aussi, les auteurs de ces deux études interpellent-ils les autorités pour qu’elles revoient leur position sur les dangers de l’aspartame et autres édulcorants. L’enquête d’Europe 1 précise qu’on en retrouve dans plus de 6.000 produits alimentaires consommés par 200 millions de personnes dans le monde.

http://www.francesoir.fr/sante/sante-l-aspartame-de-nouveau-mis-en-cause.85961

La pulpite ou « rage de dent » c’est la conséquence d’une carie qui n’a pas été traitée en temps utile. Elle ne peut pas guérir spontanément ou par l’action d’un médicament. La pulpite nécessite un traitement que seul le chirurgien-dentiste peut réaliser. Il peut paraître étonnant que des traitements homéopathiques existent pour ce type de pathologie dentaire. Tout au plus peut-on diminuer la douleur, partiellement ou totalement, mais toujours momentanément. Le Docteur Christian Garcia. Président de l’Association Odonto-Stomatologique d’Homéopathie en donne une synthèse intéressante sur Homeophyto.com en fonction du type de pulpite…

. ACONIT : La pulpite d’ACONIT NAPELLUS apparaît brusquement, le plus souvent après une exposition au froid sec ou à un vent glacial et sec. La douleur soudaine, paroxystique, non battante, comme des décharges électriques, est violente d’emblée, si violente qu’elle provoque un état d’agitation et d’anxiété, hors de proportion.
Donner ACONIT 15 H, trois granules à répéter éventuellement une ou deux fois à 10 minutes d’intervalle.

. BELLADONA : La pulpite de BELLADONA est la plus fréquente. Elle survient le plus souvent après un vent froid, sec ou après une insolation.
Les douleurs apparaissent brusquement, elles sont battantes, synchrones des pulsations cardiaques, elles sont aggravées chaque fois que la tension artérielle augmente, on a l’impression de sentir battre le cœur dans la dent malade. Le patient ressent un apaisement temporaire lorsqu’il reste assis, tête haute, sans bouger. Il y a aussi une légère amélioration (relative) en buvant froid. La face est rouge et chaude, le regard devient brillant (pupilles dilatées) ; il peut y avoir une transpiration chaude, surtout de la face et de la tête. La bouche devient sèche avec une grande soif
Donner BELLADONA 5 H, trois granules à 10 minutes d’intervalle. Ou 15 CH, trois granules toutes les 10 minutes si le patient est devenu coléreux, hargneux, voire agressif.

. BRYONIA ALBA : La pulpite de BRYONIA ALBA survient lentement, progressivement, le plus souvent par temps froid et humide. La dent malade est très sensible au toucher, la douleur est améliorée en serrant fortement les dents ou par la pression forte. En même temps, le patient se plaint d’une très grande sécheresse de la bouche et des lèvres avec une soif intense ; pour de grandes quantités d’eau froide à de longs intervalles.
Donner BRYONIA 7 H trois granules toutes les 10 minutes jusqu’à amélioration.

. ARSENICUM ALBUM : La pulpite de ARSENICUM ALBUM survient fréquemment en pleine nuit, entre 1h et 3h. Elle donne une sensation de brûlure, paradoxalement améliorée par la chaleur locale, comme une boisson chaude et aggravée par une boisson froide. Le patient devient agité et anxieux car il est persuadé que son mal est grave. C’est un médicament qui peut freiner la nécrose pulpaire. On le donne en 7 H, une à deux fois par jour. L’amélioration fréquente permet d’attendre le rendez-vous chez le dentiste.

Le géranium, herbe à Robert (géranium Robertianum), se trouve parmi les pierres, au pied des murs. Il est astringent, hémostatique et contient de la vitamine C. On peut en mâcher des feuilles fraîches contre les douleurs gingivales et pour les plaies buccales. Des bains de bouche avec une décoction de feuilles sont indiqués pour les stomatites et les aphtes. Sur les aphtes, on peut aussi faire des applications de feuilles, en dilution dans de l’huile d’amande douce.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

Le frêne (fraxinus excelsior) se développe habituellement sur des sols humides, riches en calcaire. Il est astringent, fébrifuge et contient de la vitamine C. En bains de bouche, la décoction de feuilles séchées est conseillée contre les névralgies faciales. Pour lutter contre la mauvaise haleine, on peut en mâcher une feuille, fraîche ou sèche. Quoique originellement tiré des baies mûres de frêne, le «sorbitol » (édulcorant bien connu) tient son nom du sorbier. Il joue un rôle important en matière de prévention bucco-dentaire.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

L’églantier (rosa canina) croît en lisière des bois, sur le bord des chemins et dans les taillis. Il est astringent, cicatrisant et contient de la vitamine C. Les cynorrhodons (fruits de l’églantier) sont réputés efficaces pour soigner les saignements des gencives. À cet effet, la décoction d’écorce de cynorrhodon, coupée en petits morceaux, est prescrite en bains de bouche. En usage interne, le cynorrhodon, étant riche en vitamine C (100 g. de cynorrhodons contiennent autant de vitamines C qu’un kilogramme de citrons), est un très bon antiscorbutique.
L’euphorbe (euphorbia peplus) pousse en climat tempéré. Bien que l’euphorbe soit considérée comme une plante assez dangereuse, spécifiquement en Bretagne, elle est employée, de longue date, en masticatoire, afin de calmer la douleur dentaire. Attention, il ne faut pas garder trop longtemps les feuilles d’euphorbe dans la bouche et les recracher, car leur suc finirait par rendre la salive vénéneuse.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

Une étude a évalué l’efficacité de l’Aloe vera chez des patients atteint de lichen plan buccal. Différents traitements ont été proposés pour le traitemet du lichen plan oral. avec des résultats variables, peut-être causé par le caractère réfractaire de la maladie.
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de l’application topique de l’aloe vera (AV) dans les Lichens Plan Buccal contre placebo. 64 patients au total, tous atteints de Lichen Plan Buccal ont été répartis au hasard dans une étude en double aveugle soit AV (32 patients) ou un placebo (32 patients), à une dose de 0,4 ml (70% de concentration) trois fois par jour. Une échelle visuelle analogique a été utilisé pour la notation de la douleur, avec application d’une échelle clinique pour la notation des lésions. Les patients ont été évalués de semaine en semaine.
Résultats : Aucune différence statistiquement significative n’a été enregistrée entre les deux groupes en ce qui concerne la douleur après 6 et 12 semaines. Dans le groupe AV, il y a eut une remission complète de la douleur dans 31,2% des cas après 6 semaines, et dans 61% après 12 semaines. Dans le groupe placebo, ces pourcentages étaient de 17,2% et 41,6%, respectivement. Il n’ya pas eu d’effets néfastes à l’un des groupes.
En ce qui concerne l’amélioration de la qualité de vie, des différences significatives ont été observées entre les deux groupes dans le domaine des troubles psychologiques lié à ces lésions. Conclusion : L’application topique de AV améliore l’autoévaluation par le patient de la « qualité de vie » chez les patients atteints du Lichen Plan Buccal.

J Oral Pathol Med (2010) 39: 735-740

Le premier dentifrice remonterait à il y a environ 4000 ans, avec les Égyptiennes qui, soucieuses de leurs dents, s’appliquaient aux doigts un mélange de cendres et d’argile : le “Sonabou”. Ce n’est qu’en 1896, que Colgate & Company (aujourd’hui Colgate Palmolive) produisit le premier tube de dentifrice souple que l’on connaît aujourd’hui, et c’est seulement dans les années 50 qu’on y ajouta du fluor.
Il existe pourtant une recette pour fabriquer son dentifrice à la maison avec des produit naturels !

Pour cela, prenez un récipient en verre ou céramique (ne pas utiliser de métal qui enlèverait ses propriétés à l’argile).

Ajouter :

•3 doses d’argile blanche ventilée (absorbe les bactéries, assainit)
•1 dose de bicarbonate de sodium (équilibre le pH, blanchit)
•une pincée de sel marin non raffiné (fait saliver, minéralise)
•lier le tout avec soit de l’huile d’olive, soit de la glycérine végétale
•ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, menthe… selon goût et propriétés).

Voilà votre dentifrice prêt à l’emploi ! Garder fermé, bien hermétiquement.


Comment faire son dentifrice bio en 2 mn montre… par Wakeup-

Mon avis ? : Je pense que c’est l’absorption de fluor en grande quantité dans l’organisme qui n’est pas bonne et non l’application sur les dents dont l’efficacité à été démontrée scientifiquement. D’autre par les particules d’argiles et de bicarbonate peuvent dans ce dentifrice « naturel » s’avérer légèrement abrasive ce qui certes permet d’éliminer efficacement la plaque dentaire, mais risquerait peut être à long terme d’endommager la couche surperficielle de l’émail…

Un article du Fil dentaire : Les derniers résultats de l’équipe de la clinique pour la prothèse et les myo-arthopathies de l’Université de Bâle démontrent que l’utilisation du NTI-tss améliore les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs

L’équipe qui entoure les Professeurs Carlo Paolo Marinello et Jens Christoph Türp (clinique pour la prothèse et les myo-arthropathies de l’université de Bâle en Suisse) vient de présenter les résultats de sa récente revue systématique à propos du NTI-tss.

Devant un parterre de spécialistes des dysfonctions cranio-mandibulaires, lors du congrès annuel de la Société Scientifique du Diagnostic et de la Thérapie Fonctionnelle (DGFDT) en Allemagne, réuni les 30 novembre et 1er décembre 2007 à Bad Homburg près de Francfort, le Dr Henrike Stapelmann a présenté ses conclusions suivantes : les données disponibles (dans la littérature scientifique au niveau mondial) suggèrent qu’avec le NTI-tss on obtient une amélioration pour les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs, similaire à l’utilisation d’une gouttière occlusale (Jokstad 2005).

Les données des cinq études cliniques randomisées et contrôlées prises en compte, ainsi que plus de 60 autres publications sur le NTI-tss, suggèrent que la multitude de rapports positifs publiés partout dans le monde par des omnipraticiens sont confirmés, et que les réserves émises par certains auteurs ne sont pas suffisamment documentées. L’étude détaillée est en attente de publication.

Questionné par l’assistance au sujet du risque de l’avalement, voire de l’aspiration du dispositif, le Dr Stapelmann précise que selon sa propre expérience clinique et en respectant les consignes du fabricant par rapport à la mise en bouche, le NTI-tss est suffisamment rétentif et ne présente pas de risque démesuré.

De même, elle confirme que le seul port nocturne du système avec rétablissement quotidien de la fonction évite tout risque d’égression molaire. Elle assure de même que les prétendus « mouvements des dents » le matin au réveil (dont se plaignent parfois les porteurs de tout type de gouttières, y compris du NTI-tss) ne sont en réalité que les effets de la relaxation musculaire et d’une modification de position de la mandibule. Dans la presque totalité de ces cas, le patient retrouve « sa » position de confort dans les minutes qui suivent, et le repositionnement (associé à la diminution, voire la disparition des symptômes) peut en lui même être un indicateur de l’efficacité du traitement.
En tout cas, comme pour tout traitement, le contrôle régulier du dispositif et de sa rétention est fortement conseillé et fait, par ailleurs, partie intégrale des consignes données par le fabricant.

Dirk Unkelbach, gérant de la société e-motion, distributeur du NTI-tss en Europe, s’est félicité de cette nouvelle approbation scientifique pour le NTI-tss : « Nous sommes évidemment heureux d’entendre les spécialistes suisses et allemands se prononcer de manière aussi favorable sur le sujet et avaliser le travail scientifique accompli par des chercheurs du monde entier. Il a fallu du temps avant qu’il ne soit pris en considération en France ! »

Selon M. Unkelbach, il reste néanmoins important de se rappeler que « le NTI-tss n’est pas la solution miracle’ à tous les maux ». Comme d’autres traitements, il exige un diagnostic rigoureux des signes et symptômes et ne peut résoudre que des problèmes pour lesquels il est destiné : c’est-à-dire toute situation où le praticien recherche la désocclusion et/ou la décontraction des muscles masticateurs du patient.

Source : http://www.lefildentaire.com/page_news-detail.php?id=227

En 2010, le coiffage pulpaire reste un acte difficile et délicat de la médecine bucco-dentaire. Le praticien, aujourd’hui, dispose de plus de données scientifiques et de matériaux qu’en 1993, mais néanmoins, un coiffage pulpaire direct (qui permet de garder une dent vivante lors d’effraction minime de la chambre pulaire) se pratique encore avec une pointe d’incertitude et dans le « clair-obscur ». Les mécanismes subtils de défense, régénération, réparation et de guérison du complexe dentîno-pulpaire sont loin d’être parfaitement élucidés, mais le coiffage pulpaire est une procédure qui peut être réalisée avec succès en omnipratique si l’indication est bien posée et les matériaux adéquats manipulés judicieusement.
Actuellement, le produit le plus utilisé est l’hydroxyde de calcium est le médicament et le verre ionomère photopolymérisable le pansement de protection.
Un nouveau produit de coiffage au nom évocateur vient de voir le jour. Il s’agit de la Biodentine™, conçu et mis au point par des équipes françaises. C’est un ciment bioactif à base de silicate de calcium. Il est biocompatible et offre de bonnes propriétés mécaniques et physiques, il s’associe bien avec le substrat dentaire et les systèmes adhésifs et assure l’étanchéité indispensable à la réussite du coiffage. Son utilisation également comme substitut dentinaire est intéressante et les premières études cliniques sont encourageantes.

Avant qu’il soit commercialisé sous le nom de biodentine, ce matériau était testé pour être un substitut du MTA dans son efficacité qui devait être commercialisé environ 3 fois moins cher. C’est un matériaux, dans sa dernière formulation qui a l’aspect d’un IRM (blanc de blanc)et la texture d’un ciment. Il est issu de technologies visant à microniser les ciments Portland (utilisés dans le batiment). Très étanche, s’accomode parfaitement de l’humidité, aucune expansion de prise et possibilité de coller un composite dessus (technique sandwich).
Il possède une excellente biocompatibilité (inertie biologique).

Ce produit serait effectivement plus facile à manipuler par une prise plus contrôlée et moins sensible à l’humidité ambiante.
Peut-être la perspective d’un traitement en une seule séance des perforations et fausses routes. Il sera à évaluer également pour les obturations apicales à rétro en milieu sanglant.Outre sa manipulation, il a un défaut majeur il n’est pas très radio-opaque. Difficile donc de le distinguer radiologiquement de la dentine…

Une étude sur 225 chirurgiens-dentistes * révèle que 12,9 % ne réalisent jamais de coiffage direct. Comme agent de coiffage direct, 40 % d’entre eux utilisent les verres ionomères photo, 28,1 % l’hy-droxyde de calcium, 6,7 % les adhésifs, 3,1 % le MTÂ, 1,8 % le laser.

* Gordon Christenssen étude du CR 2010

La récente législation de l’Union européenne sur les compléments alimentaires inclue le fluor dans la liste des éléments essentiels à apporter comme supplément. Sa valeur thérapeutique – la prévention des caries dentaires – est officiellement la raison pour laquelle on ajoute ce minéral toxique à l’eau du robinet. Mais ses effets secondaires toxiques pourrait être bien plus importants que leurs avantage, comme l’a amplement démontré Paul Connett de l’association « Fluoride Action Network ». Il a cité récemment  l’étude de Jennifer Luke qui fait partie de sa thèse de doctorat et qui vient d’être publiée par Caries Research sous le titre : Le dépôt de fluor dans la glande pinéale de la personne âgée. Le fluor s’accumule dans la glande pinéale. Le fluor, ajouté à l’eau du robinet dans de nombreuses villes et comtés, et vendu par WalMart dans son eau pour nourrissons, a tendance à s’accumuler dans les dents en croissance, provoquant leur décoloration, et dans les os, les fragilisant. Ce minéral, s’accumulerait aussi dans la glande pinéale, un centre de contrôle hormonal important, où il ferait des ravages considérables.  Voici les propos de Paul Connett :
« De mon point de vue, ce travail est d’une importance fondamentale et pourrait être (ou devrait être) la goutte scientifique qui fait déborder le vase de la fluoration.

Quand Luke a découvert que la glande pinéale – une petite glande dans le centre du cerveau, responsable de la régulation d’un grand nombre de fonctions (elle produit la sérotonine et la mélatonine) – est aussi un tissu qui se calcifie, comme les dents et les os, elle émit l’hypothèse qu’elle concentre aussi le fluor à des niveaux très élevés. La glande n’est pas protégée par la barrière hémato-encéphalique et a un très haut débit de perfusion sanguine, devancé seulement par les reins.

Luke a fait analyser 11 corps au Royaume-Uni. Comme elle l’avait prévu, elle découvrit des niveaux astronomiques de fluor dans les cristaux d’hydroxyapatite de calcium produits par la glande. La moyenne était de 9000 ppm, allant jusqu’à 21,000 dans un cas. Ces niveaux sont équivalent ou plus élevés que ceux des os des personnes atteintes de fluorose osseuse. Ce sont ces découvertes qui viennent d’être publiées.

Ce sont les répercussions de ces découvertes qui n’ont pas encore été publiées. Dans la seconde moitié de son travail, elle traita des animaux (gerbilles de Mongolie) au fluor dans une unité de recherche sur la glande pinéale de l’Université de Surrey, en Angleterre (on ne peut donc pas douter de la qualité de son travail). Elle a constaté que la production de mélatonine (telle que mesurée par la concentration d’un métabolite de mélatonine dans l’urine) était plus faible chez les animaux traités avec de fortes doses de fluor que chez ceux traités avec de faibles doses.

Luke émit l’hypothèse que l’une des quatre enzymes nécessaires à la conversion de l’acide aminé tryptophane (présent dans l’alimentation) en mélatonine est inhibée par le fluor. Ce pourrait être l’une des deux enzymes qui convertissent le tryptophane en sérotonine ou l’une des deux autres qui convertissent la sérotonine en mélatonine.

L’importance ? Énorme. La mélatonine est responsable de la régulation de toutes sortes de fonctions et une grande quantité de travaux se penchent sur son rôle potentiel dans le vieillissement, le cancer et de nombreux autres processus vitaux. Une des fonctions qui intéresse particulièrement Luke, est le déclenchement de la puberté. Les niveaux les plus élevés de mélatonine (produits seulement la nuit) se rencontrent chez les jeunes enfants. On pense que c’est la chute de ces niveaux de mélatonine agissant comme une horloge biologique qui déclenchent le début de la puberté. Dans son étude sur les gerbilles, elle constata que les animaux traités avec de fortes doses de fluor atteignaient la puberté plus tôt que ceux traités avec de faibles doses.

Nous savons par des études récentes – et une couverture médiatique considérable – que les jeunes filles atteignent de plus en plus tôt la puberté aux États-Unis. Luke n’affirme pas que le fluor (ou la fluoration) en est la cause, mais son travail est un signal d’alarme très préoccupant. Le rôle du fluor dans la puberté demande une enquête plus approfondie. Il est intéressant de noter que lors du combat sur la fluoration entre les villes de Newburgh et Kingston (1945-1955), il fut constaté que les filles de Newburgh buvant de l’eau fluorée avaient leurs premières menstruations en moyenne cinq mois avant les filles de Kingston buvant de l’eau non-fluorée, mais on pensa à l’époque que ce n’était pas important (Schlessinger et al, 1956).

Si l’on considère la gravité de la possible interférence du fluor sur la glande pinéale d’un enfant en croissance (et d’ailleurs aussi sur les glandes pinéales des personnes âgées), on perçoit toute l’imprudence de la fluoration. Le principe de précaution, de même que le bon sens, voudrait qu’on ne prenne pas ces risques sur les enfants pour un bénéfice qui, au mieux, s’élève à 0,6 surface dentaire sur 128 surfaces dentaires dans la bouche de l’enfant (Brunelli et Carlos, 1990, tableau 6).

Je possède un exemplaire de la thèse de Luke et je suis prêt à le partager avec ceux qui ont un intérêt scientifique sérieux en ce sujet. Vous pouvez retrouver les autres références citées ici dans ma Déclaration d’intérêt également publiée sur la page de Fluoration Action Network.

Paul Connett »

http://www.mbetv.com/le-fluor-s%E2%80%99accumule-dans-la-glande-pineale